Téléphone : le retard algérien

Publié le 18 février 2003 Lecture : 1 minute.

A une époque où le niveau de développement d’un pays se mesure à l’aune de ses réalisations dans le domaine des technologies de pointe, l’Algérie continue de faire pâle figure sur ce chapitre. Et ce n’est pas faute d’avoir formé intra-muros, comme dans les grandes écoles du monde entier, un nombre de spécialistes que bien des pays nous envieraient.
Il est notoire que les autorités en charge du téléphone n’ont jamais été à même de satisfaire la demande des usagers. Sans nier les efforts de modernisation des installations qui ont permis d’améliorer considérablement la situation, force est de reconnaître que nous sommes encore loin du compte. Bien au contraire, avec l’avènement de la téléphonie mobile, la demande s’est accrue et le fait que les coûts sont de nature à désintéresser de nombreux demandeurs n’y a rien changé. Pas plus d’ailleurs que les contre-performances du réseau.
L’arrivée sur le marché d’un opérateur privé aura sans doute grandement contribué à atténuer la tension. Néanmoins, on ne peut prétendre avoir réduit de manière significative un retard accumulé tout au long des décennies et aggravé par la crise économique qui a compromis le lancement de projets propres à modifier en mieux la situation, en raison de leurs lourdes retombées sur les capacités de financement de l’État.

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