La Royal Air Maroc en quête d’argent frais pour redécoller
Des discussions sont engagées avec l’État et avec les salariés pour renflouer la compagnie aérienne, qui connaissait déjà des problèmes de trésorerie avant la crise du Covid-19.
Cloués au sol depuis la mi-mars, les avions de la Royal Air Maroc (RAM) sont impatients de retrouver les airs. Si le royaume se déconfinera le 10 juin prochain, il leur faudra cependant encore attendre la réouverture des espaces aériens européen et africain pour voler à nouveau. Dans les couloirs de la compagnie, on évoque parmi les premières dessertes qui pourraient reprendre : le Casablanca-Pékin, lancé le 31 janvier.
« La reprise se fera dans la durée, sur une période minimale de 36 mois, avant de retrouver un réseau comparable à 2019 », prévenait Abdelhamid Addou, le PDG de la RAM, le 12 mai dans une lettre aux salariés de l’entreprise. « La route sera donc longue et pleine de turbulences, notamment en termes de contraction de la demande mondiale et des financements ».
La compagnie qui a vu s’envoler 60 % de son trafic en mars et 100 % en avril, prépare un plan de sauvegarde et de relance dont les axes seront déterminés par les prévisions de trafic préparés par l’Association internationale du transport aérien (IATA).
Une trésorerie dans le rouge
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