Burkina : le rêve présidentiel d’Eddie Komboïgo, candidat du CDP de Blaise Compaoré
Son élection comme candidat du CDP à la présidentielle burkinabè a été une première victoire pour Eddie Komboïgo. Mais ce quinqua qui ne fait pas partie de la vieille garde du parti de Blaise Compaoré saura-t-il trouver les appuis nécessaires pour confirmer l’essai ?
Présidentielle et législatives au Burkina Faso : les enjeux du double scrutin
L’élection présidentielle burkinabè, couplée aux législatives, se tient dans un contexte sécuritair plus que tendu dans une large partie du pays. Le président sortant, Roch Marc Christian Kaboré, candidat à un second mandat lors du scrutin du 22 novembre, n’en défends pas moins son bilan, face à une opposition bien décidée à en découdre. Parmi ceux qui veulent lui ravir son siège au palais de Kozyam, le chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré, Kadré Desiré Ouédraogo ou encore Eddie Komboïgo, qui se présente sous les couleurs du parti de Blaise Compaoré, l’ancien président déchu, qui vit en exil en Côte d’Ivoire.
Derrière le masque de protection, le sourire est perceptible. Ce 10 mai, au Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), Eddie Komboïgo est élu candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) à la présidentielle du 22 novembre prochain. Une victoire haut la main, acquise avec 133 voix, contre 21 pour son challenger, Yaya Zoungrana, à l’issue de primaires à bulletins secrets inédites dans l’histoire de l’ex-parti majoritaire. Distanciation sociale oblige en ces temps de coronavirus, l’élu de 56 ans se contentera d’applaudissements et de félicitations avec le coude, mais l’essentiel est ailleurs : le voilà enfin dans les starting-blocks pour la course à Kosyam.
Pour être définitivement lancé, il lui faudra encore obtenir l’onction du président d’honneur du CDP, Blaise Compaoré. À en croire plusieurs cadres du parti, cela ne devrait être qu’une « formalité ».
Actuellement au Qatar, l’ancien chef de l’État a appelé Komboïgo le jour de son élection pour le féliciter. Sa décision est attendue dans les jours – ou semaines – à venir. Une fois celle-ci connue, et s’il valide bien ce choix, le président du CDP sera définitivement investi candidat lors d’un nouveau congrès. « Blaise Compaoré est le ciment du parti. S’il confirme qu’Eddie est notre candidat à la présidentielle, tout le monde le soutiendra, à commencer par moi », indique Yaya Zoungrana.
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Présidentielle et législatives au Burkina Faso : les enjeux du double scrutin
L’élection présidentielle burkinabè, couplée aux législatives, se tient dans un contexte sécuritair plus que tendu dans une large partie du pays. Le président sortant, Roch Marc Christian Kaboré, candidat à un second mandat lors du scrutin du 22 novembre, n’en défends pas moins son bilan, face à une opposition bien décidée à en découdre. Parmi ceux qui veulent lui ravir son siège au palais de Kozyam, le chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré, Kadré Desiré Ouédraogo ou encore Eddie Komboïgo, qui se présente sous les couleurs du parti de Blaise Compaoré, l’ancien président déchu, qui vit en exil en Côte d’Ivoire.
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