Pas d’inquiétude pour la banane

Publié le 18 février 2003 Lecture : 1 minute.

Plus de peur que de risque réel.
La banane a encore de belles années à vivre, malgré l’annonce tonitruante dans l’hebdomadaire britannique , le 14 janvier, de de sa disparition dans les dix ans. L’information, relayée par les médias, avait fortement inquiété le microcosme bananier international, tant les enjeux alimentaires et économiques sont importants.
Deuxième fruit le plus consommé au monde derrière les agrumes, la banane est également la quatrième production agricole de la planète. La démonstration concernait en premier lieu la variété Cavendish, prédominante dans les échanges internationaux et qui a été victime dans certains pays asiatiques de la maladie de Panama.
« Les affirmations de disparition étaient très excessives », estime Jacky Ganry du Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), pour qui l’article en cause a surtout agi « comme un signal d’alarme devant accroître les ressources affectées à la recherche sur la banane ». Même si les chercheurs s’accordent pour pronostiquer un développement de la filière bananière, la disparition de la variété Gros Michel, attaquée par un champignon durant la dernière décennie, constitue un précédent. « Il faut rester très vigilant », dit Ganry. Plusieurs équipes dans le monde, dont celle du Cirad, travaillent à l’amélioration des bananiers et au développement de nouvelles variétés, via notamment les techniques offertes par la génétique.
Mieux caractérisée grâce aux biotechnologies, la banane peut espérer garder longtemps son sourire.

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