Le scénario américain

Avec les réserves irakiennes, plus besoin de l’Arabie saoudite.

Publié le 18 février 2003 Lecture : 1 minute.

Le cheikh Ahmed Zahi Yamani, ancien ministre saoudien du Pétrole et actuel directeur du Centre d’études des énergies à Londres, ne se fait pas d’illusions. Les États-Unis sont en train d’établir une nouvelle politique énergétique et ont décidé « de réduire les importations du pétrole du Moyen-Orient, notamment celles d’Arabie saoudite ». « En 2007, déclarait-il récemment au quotidien allemand Der Spiegel, ces importations devraient presque être ramenées à zéro. » Une stratégie que les attentats du 11 septembre 2001 (quinze des dix-neuf terroristes étaient saoudiens) n’ont fait que renforcer. Washington mise en effet sur le pétrole de la mer Caspienne, de Russie ou d’Afrique mais, assure Yamani, « le seul pays pétrolier dont l’importance des ressources est comparable à celle de l’Arabie saoudite est l’Irak », pays dont les réserves pourraient, selon certains, atteindre celles de Riyad. Mieux : « Le pétrole irakien est de bonne qualité, très facile à extraire et à transporter par de nouvelles routes, politiquement sans danger pour les États-Unis. »

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