La mort d’un ami
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La mort est toujours insupportable, mais, à 44 ans, c’est un scandale. Notre ami Assou Massou est décédé le 14 février d’un cancer. Il avait travaillé à la section économique de Jeune Afrique, qui n’était pas encore L’intelligent, de 1993 à 2001.
Je le revois, l’année dernière, sur la Corniche de Casablanca, où il tentait une nouvelle expérience professionnelle. Il faisait beau, le vent était vif et frais, nous étions gais. La vie s’était souvent comportée avec lui de manière peu aimable, mais il paraissait l’apprécier. J’ai toujours aimé ce Berbère droit et bougon, comme dit un ami commun, qui avait cru retrouver en Bretagne, sa terre d’adoption, un peu de l’âpreté de ses montagnes natales. Jamais vraiment à l’aise dans ce monde de petites combines et de gros intérêts qu’il était amené à côtoyer mais qui n’était pas le sien, il est parti à sa manière. Un peu brusque. Assou était la bonté et l’honnêteté mêmes.
À Marianne, son épouse, à ses cinq enfants et à tous ses proches, la rédaction de Jeune Afrique/l’intelligent présente ses condoléances attristées.
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