RDC – Jeanine Mabunda : « Sommes-nous dans une République des juges ? »
Après la destitution de Jean-Marc Kabund-a-Kabund de son poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, présidente de la chambre basse, répond aux questions de Jeune Afrique.
L’ambiance était électrique, ce 25 mai, au Palais du peuple, le siège de l’Assemblée nationale. Les députés congolais ont voté à une écrasante majorité (289 voix pour, 17 contre, 9 abstentions) la pétition du député d’opposition Jean-Jacques Mamba pour la destitution du premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund-a-Kabund. Le président intérimaire de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), qui ne participait pas à la plénière, a-t-il été, comme il l’affirme, victime d’un « passage en force » du Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila ?
Après la récente polémique sur l’organisation du Congrès, ou encore celle sur l’hypothèse d’une dissolution de la chambre basse du Parlement, le parti de Félix Tshisekedi accuse le camp de l’ancien président d’avoir donné « un coup fatal » à la coalition FCC-Cach avec le départ forcé de Kabund.
C’est dans ce contexte tendu que la présidente de l’Assemblée nationale Jeanine Mabunda, elle-même cadre du FCC et rouage central du pouvoir actuel, a accepté de revenir pour Jeune Afrique sur cette polémique.
Jeune Afrique : La pétition demandant la déchéance de Jean-Marc Kabund-a-Kabund a été soumise au vote malgré l’opposition du principal intéressé et celle des députés du Cach. Peut-on parler d’un passage en force ?
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