Opposant en prison
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Arrêté à son domicile et détenu depuis le 6 janvier à la Direction de la surveillance du territoire (DST), l’opposant guinéen Antoine Gbogolo Soromou, leader de l’Alliance nationale pour la démocratie (AND), a été transféré à la Maison centrale de Conakry. Le chef d’inculpation retenu contre lui : « intelligence avec l’ennemi en vue d’entreprendre des actions subversives contre le régime » du président Lansana Conté. La police a parallèlement arrêté une soixantaine de jeunes gens présentés comme ses complices présumés. Il s’agirait d’Ivoiriens, de Maliens, de Burkinabè et de Gambiens, à qui, selon la version officielle, Gbogolo Soromou aurait établi de fausses cartes d’identité guinéennes, à l’époque où il était maire de la localité de Lola (sud du pays). Au lendemain de la présidentielle de 1998, l’opposant avait déjà passé quatre ans en prison pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ».
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