Le GSPC prêt à négocier
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Dans un document daté du 27 décembre 2004, le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) se déclare plutôt favorable au projet d’amnistie générale que le président Abdelaziz Bouteflika envisage de soumettre à référendum, sans doute dans le courant de l’année. Dans l’hypothèse de l’ouverture de négociations avec le gouvernement, le groupe armé souhaite qu’Ali Benhadj, le numéro deux de l’ex-Front islamique du salut (FIS), joue un rôle de médiateur. Il se prononce par ailleurs pour la relégalisation de ce même FIS (dissous en 1992), la libération de tous les détenus politiques, le démantèlement des milices financées et armées par l’Etat, ainsi que pour le retour en Algérie des islamistes exilés. Apparemment, les deux parties sont encore très loin d’un accord. Le 12 janvier, Yazid Zerhouni, le ministre de l’Intérieur, a estimé que le GSPC est actuellement « en déconfiture quasi totale » et qu’il est promis au même sort que les GIA, c’est-à-dire à l’éradication (voir aussi pages 44-47).
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