Europe : énergie algérienne

Signature de plusieurs contrats gaziers entre Alger et Bruxelles.

Publié le 17 janvier 2005 Lecture : 1 minute.

« L’Algérie et l’Union européenne (UE) ont la volonté de développer leurs relations énergétiques. » C’est en ces termes que le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil, a salué l’accord conclu au début de janvier entre Alger et Bruxelles. Historiquement, les contrats gaziers « à long terme » sur une durée de vingt ans étaient souvent accompagnés d’une « clause de destination finale » qui interdisait au pays acheteur de revendre le gaz à un pays tiers, encaissant au passage une plus-value. Au nom de la libéralisation du marché et pour favoriser la concurrence entre les différents fournisseurs, Bruxelles exige une suppression de cette clause. Alger a accepté cette nouvelle donne, mais a toutefois obtenu un « partage des bénéfices » sur deux contrats en cours. À l’avenir, en revanche, « on se dirige vers une suppression complète de cette clause de destination finale », selon Marie-France Chabrelie, du Centre international d’information sur le gaz (Cedigaz).
L’accord confirme la volonté d’Alger et de Bruxelles de développer leurs échanges. En 2004, les exportations algériennes ont dépassé 30 milliards de dollars, dont 96 % proviennent des hydrocarbures. Avec deux gazoducs en direction de l’Italie et de l’Espagne, auxquels il faut ajouter l’acheminement par bateau du gaz naturel liquéfié (GNL), l’UE représente 86 % des exportations de gaz de la compagnie nationale algérienne Sonatrach (61 milliards de m3). En outre, les travaux pour un nouveau gazoduc en direction de l’Espagne (Medgaz) doivent débuter en juillet, et Gaz de France (GDF) mène deux programmes d’exploration et de production dans les bassins de Sbaa et d’Ahnet, dans la région d’Aïn Salah.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires