Réunion de « la dernière chance »
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Composé des chefs d’État et de gouvernement de l’Algérie, du Kenya, du Sénégal, du Gabon, du Lesotho, de l’Ouganda ainsi que du Nigeria, et présidé par le Nigérian Olusegun Obasanjo, le « comité des 7 » de l’Union africaine chargé de plancher sur la réforme des institutions de l’organisation présentera ses conclusions au Conseil des ministres extraordinaire d’Addis-Abeba les 17 et 18 novembre, puis au sommet des chefs d’État, en janvier 2007. Les Sept doivent définir les domaines et les politiques qui pourront faire l’objet de transferts de compétences des États au profit de la Commission (CUA) que préside Alpha Oumar Konaré. « C’est la réunion de la dernière chance, commente un membre du staff de Konaré. Si ce projet capote, on pourra dire adieu à l’UA et à la Commission comme instrument d’intégration du Continent, et la CUA sera rabaissée au rang d’un simple secrétariat. » Parmi les pistes également envisagées, la création d’un mandat unique de six ou sept ans (contre quatre actuellement) pour le président de la CUA. Une solution qui a les faveurs de Konaré, car elle présente l’avantage de conforter l’indépendance du président de la Commission par rapport aux État membres, dans la mesure où il n’aura plus à se soucier de la question d’un second mandat.
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