Le Marocain Youssouf Amine Elalamy reçoit le prix Orange du livre en Afrique
Le prix Orange du livre en Afrique, deuxième édition, a couronné le roman « C’est beau, la guerre », de Youssouf Amine Elalamy. Dans son douzième livre, l’écrivain marocain rend hommage aux réfugiés.
![L’écrivain et artiste marocain Youssouf Amine Elalamy chez lui à Rabat. © Alexandre MARCHI](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/06/04/jad20200604-cm-prixorange-elalamy-photo1-1.jpg)
L’écrivain et artiste marocain Youssouf Amine Elalamy chez lui à Rabat. © Alexandre MARCHI
« C’est un livre qui parle au cœur et à la raison », confie Véronique Tadjo. L’écrivaine ivoirienne est présidente du jury du prix Orange du livre en Afrique, qui a récompensé cette année, pour sa deuxième édition, C’est beau, la guerre, de Youssouf Amine Elalamy.
« Le jury a été impressionné par le style de l’auteur. Une très belle écriture, poursuit-elle. Nous sommes transportés dans un conflit qui ressemble à beaucoup d’autres dans sa cruauté et son absurdité. Et ce livre est aussi un hommage aux réfugiés du monde entier et à la résilience des survivants. »
Le douzième livre de l’écrivain marocain, né en 1961 à Larache, décrit l’exil forcé d’un comédien de théâtre fuyant une guerre civile interminable. Le régime dirigé par un docteur sanguinaire mate sans distinction la rébellion et la population civile, avec une brutalité inouïe.
Puissance du récit
Dans cette nuit sans fin perce la magie de quelques instants, des beautés fugaces, aussitôt écrasées, saccagées. Ce va-et-vient entre la beauté du monde, les horreurs de la guerre, la force des survivants, l’absurdité des existences soumises aux caprices du destin rythme le roman et lui confère son titre paradoxal.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus – Culture
- Bella Bellow : encore des questions, cinquante ans après la disparition de la diva togolaise
- Arnaud Ngatcha, le chef franco-camerounais de la diplomatie parisienne
- Histoire africaine : le rôle central et méconnu de l’écriture
- Dix choses à savoir sur Neila Tazi, figure du patronat marocain
- La Riac de Brazzaville, confluence artistique entre l’Elbe et le Congo