Musique alter-mondialiste

Publié le 16 octobre 2006 Lecture : 1 minute.

« Je vais vous raconter une histoire » Ibrahima Coulibaly, coordinateur national des organisations paysannes du Mali, ouvre l’album Vía Campesina, alternance de discours politiques et de morceaux de musique. Tel un conteur, il fait revivre l’histoire de cette agricultrice, Nylénié, qui s’est battue pour que se développe l’agriculture de son pays. Des discours de leaders du mouvement Vía Campesina, José Bové en tête, des slogans de manifestations anti-OMC, le discours d’Evo Morales, premier président indigène de Bolivie Tout contribue à mettre l’auditeur dans l’ambiance des grands rassemblements altermondialistes.

Dix-sept artistes du monde ont offert leur contribution à cet album original : Manu Chao, Cesaria Evora, Tiken Jah Fakoly, Emir Kusturika, Femi Kuti Ce qui les rassemble : le désir de défendre l’agriculture paysanne et vivrière, la revendication du droit des peuples et des États à définir leur politique agricole et alimentaire. À noter, l’interprétation tout en finesse et en poésie du joueur de oud (luth oriental) Samir Joubran. Avec pour seule arme son talent, il tente d’alerter la communauté internationale sur les problèmes de la terre, de l’eau et de l’agriculture dans son pays, la Palestine. Les bénéfices de la vente de cet album seront reversés au mouvement international Vía Campesina pour l’organisation du Forum pour la souveraineté alimentaire, qui se tiendra au Mali en février 2007. Vía Campesina est dans les bacs depuis le 12 octobre.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires