Inga manque de jus

Publié le 16 octobre 2006 Lecture : 1 minute.

Au niveau national, la RD Congo dispose d’un potentiel hydroélectrique de 100 000 mégawatts (MW), soit 13 % des capacités mondiales. Or 1 151 MW sont produits annuellement, dont 709 par le barrage d’Inga, sur le fleuve Congo. Sur les 14 turbines installées, seules 6 sont opérationnelles. Afin de combler ce retard, un ambitieux programme en deux volets a été proposé : Inga 3, qui pourrait atteindre 3 500 MW dès 2012 pour un coût de 3,5 milliards de dollars, et Grand Inga, qui comprendrait 18 turbines avec une capacité de 13 500 MW, pour un investissement de 5,6 milliards de dollars. Une table ronde a réuni, le 5 octobre, à Johannesburg, l’ensemble des partenaires. Pour l’instant, seule la Banque mondiale envisage de débloquer 445 millions de dollars en 2007. « Le barrage d’Inga pourrait inonder l’Afrique en énergie, estime un proche du dossier, mais tant que Kinshasa n’apportera pas les garanties sur la maîtrise des fonds, les bailleurs ne bougeront pas. »

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