Immobilier africain : un fonds de 100 millions de dollars

Publié le 16 octobre 2006 Lecture : 1 minute.

L’immobilier connaît un boom sans précédent en Afrique du Sud, notamment dans le secteur commercial, où les prix ont augmenté de 30,1 % en 2005. En septembre, une propriété en bord de mer au Cap a été vendue 1 milliard de dollars à des financiers de Dubaï et de Londres. Avec l’engouement des investisseurs immobiliers pour des destinations « exotiques » – Amérique latine, Afrique, Asie et les confins de l’Europe de l’Est -, des projets notables ont vu le jour au Kenya ou au Maroc. Désormais, c’est vers l’ensemble de l’Afrique que les regards vont pouvoir se tourner, grâce à un fonds spécialisé de 100 millions de dollars, Actis Africa, lancé par la Commonwealth Development Corporation (CDC), un investisseur spécialisé sur les marchés émergents, soutenu par le gouvernement britannique et déjà détenteur de fonds investis en actions de sociétés africaines. Actis Africa, bien qu’ayant son siège à Johannesburg, n’envisage pas d’intervenir en Afrique du Sud. Il démarre avec 50 millions de dollars de propriétés immobilières, dont deux centres commerciaux à Lagos et au Ghana, et des développements à Nairobi, Kampala et Dar es-Salaam. L’immobilier commercial africain faisait jusqu’à présent l’objet d’un marché étroit, contrôlé par des intérêts locaux, les investisseurs des diasporas étant davantage tournés vers le résidentiel. Actis Africa est le premier véhicule à chercher des fonds en dehors de ces circuits ; il pourrait même, à terme, se faire coter à la Bourse de Johannesburg.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires