Comment le chef d’Aqmi Abdelmalek Droukdel a été tué au Mali

Longtemps demeuré insaisissable, le chef historique d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l’Algérien Abdelmalek Droukdel, a été abattu par les forces spéciales françaises dans le nord du Mali. Retour sur la traque d’un vétéran du jihadisme.

Un soldat français au Mali, en 2017. Photo d’illustration. © Christophe Petit Tesson/AP/SIPA

Un soldat français au Mali, en 2017. Photo d’illustration. © Christophe Petit Tesson/AP/SIPA

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Publié le 6 juin 2020 Lecture : 6 minutes.

À de nombreuses reprises, au cours des dix dernières années, des rumeurs l’avaient donné pour mort. À tort. Mais cette fois, le parcours d’Abdelmalek Droukdel, 50 ans, a trouvé son épilogue dans le nord-est du Mali, à Talhandak, à environ 80 kilomètres à l’est de Tessalit et à quelques encablures de la frontière avec l’Algérie.

Chef historique d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdel a été tué le 3 juin lors d’une opération menée par l’armée française. Récemment arrivé d’Algérie, le chef jihadiste était accompagné par plusieurs de ses proches, des cadres de l’organisation qu’il avait fondée en janvier 2007.

L’opération contre le chef d’Aqmi et de ses lieutenants a été menée par les forces spéciales françaises, qui sont arrivées sur zone en hélicoptère avant de passer à l’action au sol. Plusieurs autres individus ont été tués en même temps que Droukdel, mais leur identité – certains pourraient être d’autres hauts responsables d’Aqmi – est toujours en cours de vérification.

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