Rencontre avec les Kasenas
Une collection de CD-Rom sur les ethnies d’Afrique.
Les CD-Rom de la collection « Arts et peuples d’Afrique » réalisés par Astrid Audibert Bilgo sont une mine d’informations pour qui s’intéresse aux ethnies locales et à leurs spécificités. Le premier opus de ce que l’on espère voir devenir une longue série est consacré aux Kasenas, une population de 200 000 personnes réparties entre le Ghana et le Burkina. L’interface du CD, claire et élégante, ne joue pas au labyrinthe. Le menu apparaît immédiatement et se déroule selon une arborescence simple. À partir de là, sons, textes, images, séquences vidéo se succèdent pour nous renseigner sur la vie traditionnelle des Kasenas, du secret du kwara – le fétiche protégé par la chefferie – aux rites funéraires, en passant par la fabrication des canaris (pots en terre cuite). À défaut de leur apprendre à parler kasen, les voix qui surgissent régulièrement au fil des animations donneront aux curieux une idée de la prononciation et de la signification de quelques mots. Le voyage est aussi possible en compagnie de Bil Aka Kora, une star burkinabè de la chanson, kasena lui-même. Ce CD-Rom épatant est une vraie petite encyclopédie, qui fait désormais mentir le proverbe kasen disant que « l’étranger a les yeux grands ouverts, mais il ne voit rien ». Il mérite le détour. Le prochain volume sortira en novembre et sera consacré aux Lobis. Le CD-Rom est disponible auprès de la Fondation Olorun, au Gondwana et aux Palmiers à Ouagadougou, à la galerie Alter Mundi à Paris et sur Internet : www.cluzet.com
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’arrestation du PDG du groupe CHO secoue l’huile d’olive tunisienne
- Les Obiang et l’affaire des sextapes : vers un séisme à la Cemac ?
- La DGSE française dans la tourmente après les accusations du Niger
- Sextapes et argent public : les Obiang pris dans l’ouragan Bello
- Comment Air France compense son absence des États du Sahel