Cinéma à la carte : quand l’Institut français paie sa toile

Face à la fermeture de la plupart des salles de cinéma dans le monde, l’Institut français met à disposition gratuitement sur son site une vingtaine de films français et africains.

Rafiki, de Wanuri Kahi.

Rafiki, de Wanuri Kahi.

leo_pajon

Publié le 15 juin 2020 Lecture : 1 minute.

Savourer à la maison Rafiki, le film polémique de la réalisatrice kényane Wanuri Kahiu qui conte l’amour entre deux jeunes femmes, c’est désormais possible. Face à la fermeture de la plupart des salles de cinéma, et de ses antennes dans le monde, l’Institut français a mis en ligne 11 courts et 10 longs métrages, visionnables gratuitement jusqu’au 13 juillet.

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Parmi eux, beaucoup d’œuvres françaises, mais aussi quelques pépites africaines. Rafiki, donc, mais également Keteke, un comédie ghanéenne rafraîchissante racontant l’histoire d’un couple qui tente tant bien que mal de s’acheminer vers une maternité.

Ne manquez pas non plus un classique, compliqué à voir autrement qu’en cinémathèque ou en festival : Afrique sur Seine, de Paulin Soumanou Vieyra, Mamadou Sarr et Jacques Melo Kane, daté de 1955. Ce court métrage de 21 minutes rappelle les interrogations d’une génération d’étudiants africains qui ont posé leurs bagages dans le centre de Paris, alors « capitale de l’Afrique francophone. »

Les enfants ne sont pas en reste, avec la mise en ligne de plusieurs films d’animation. Par exemple Malika et la sorcière, du Burkinabè Nabaloum Boureima : le kidnapping d’un groupe de femmes pas une sorcière, qu’une petite fille, Malika, va devoir affronter. À noter que ce film, comme plusieurs autres, est sous-titré en arabe.

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