Anesthésie : toujours mieux

Publié le 23 août 2004 Lecture : 1 minute.

L’anesthésie n’est plus ce qu’elle était. Il y a peu encore, les patients ayant subi une opération chirurgicale sous sédation générale devait rester en observation, non pas en raison des suites opératoires, mais à cause de l’anesthésie elle-même. Et si des décès consécutifs à cet endormissement provoqué se produisent toujours, ils ont considérablement diminué : en vingt ans, ils sont passés de un pour 10 000 anesthésiés à un pour 250 000.
Les techniques et les méthodes utilisées ont en effet remarquablement progressé. Désormais, une anesthésie se pratique en toute sécurité et n’implique plus l’hospitalisation : arrivé le matin, le patient peut parfaitement être de retour chez lui pour le dîner, en ayant subi son intervention dans la journée. De fait, presque 50 % des opérations se déroulent désormais en ambulatoire. Seule l’anesthésie générale nécessite encore un suivi de plusieurs jours. L’anesthésie contrôlée, utilisée pour les biopsies du sein, les endoscopies ou encore les coloscopies, annihile la douleur tout en laissant le patient conscient. Les anesthésies régionales consistent en l’injection d’un sédatif près d’un noeud de nerfs afin d’engourdir la région concernée. On l’utilise beaucoup pour les opérations de la prostate ou pour celles affectant les jambes ou les hanches. L’anesthésie locale, qui n’endort qu’une partie du corps, est également une solution, particulièrement en cas d’intervention sur le pied ou la main.
Face à ces choix multiples, le patient pourrait avoir des difficultés à se décider. La solution la plus simple est de demander à son anesthésiste quelle technique il choisirait pour son fils…

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