Face à Lagos, Nairobi et Jo’burg, Le Caire se voit en paradis africain des start-up

Longtemps négligée par les investisseurs étrangers, la capitale égyptienne a pourtant bâti, sous le radar, un écosystème d’innovation capable d’ébranler l’hégémonie sud-africaine, nigériane et kényane.

Mostafa Kandil est le DG de SWVL, start-up qui a levé 20 millions de dollars en mai 2020. © Ehab Farouk/REUTERS

Mostafa Kandil est le DG de SWVL, start-up qui a levé 20 millions de dollars en mai 2020. © Ehab Farouk/REUTERS

QUENTIN-VELLUET_2024

Publié le 22 juillet 2020 Lecture : 5 minutes.

Shezlong, Brimore, Swvl et Instabug. Ces quatre start-up égyptiennes ont en commun d’avoir bouclé leur levée de fonds en pleine pandémie du Covid-19. Si la première, spécialisée dans la santé mentale, ne dévoile pas le montant qu’elle a reçu, au début de juin, du singapourien Asia Africa Investment Consulting (AAIC), Swvl, le « Uber » égyptien des transports en commun – fondé en 2017 par Mostafa Kandil, un ancien de Rocket Internet (e-commerce) et Careem (VTC) a mobilisé 20 millions de dollars, contre 5 millions pour Instabug (gestion d’applications) et 3,5 millions pour Brimore (distribution).

Une santé de fer

Alors que l’activité du pays est au ralenti depuis l’instauration d’un couvre-feu et que l’épidémie a fait 1 306 morts [au 10 juin], ces annonces illustrent cependant une révolution dans l’écosystème innovant africain : l’Égypte, et plus particulièrement sa capitale, est devenue en quelques années une place majeure de la tech africaine.

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