Hosni dans l’oeil du cyclone

Violemment attaqué dans le quotidien Le Monde du 22 mai par trois intellectuels « amis d’Israël » – Bernard-Henri Lévy, Claude Lanzmann et Elie Wiesel – qui lui reprochent d’avoir tenu des propos exprimant sa détestation de l’État hébreu et de la culture juive, Farouk Hosni, ministre égyptien de la Culture et candidat jusque-là favori au poste de directeur général de l’Unesco (à partir de janvier 2010), réagit.

Publié le 25 mai 2009 Lecture : 1 minute.

Dans un bref communiqué en arabe qu’il a fait parvenir à Jeune Afrique depuis le Brésil, où il est en mission, Hosni qualifie la tribune de ses détracteurs d’« exagération détestable et orientée, très loin de la vérité », relevant de « la haine », de « la manipulation » et du « déni de l’autre ». Interrogé sur la réalité des déclarations attribuées à son ministre et qualifiées de « nauséabondes » et d’« insensées » par les signataires, l’un de ses proches conseillers se contente de dire qu’elles ont été « sorties de leur contexte » et qu’« elles ne correspondent nullement au fond de [sa] pensée ». À noter que Farouk Hosni est considéré au Caire comme le candidat de la première dame, Suzanne Moubarak, et que le chef de l’État s’est personnellement investi en sa faveur. La date de clôture des candidatures est fixée au 30 mai. L’élection aura lieu en novembre.

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