Affaire Kieffer : Tchimou contre-attaque

Publié le 10 août 2009 Lecture : 1 minute.

Après l’annonce, le 6 août, par le procureur de la République Raymond Tchimou de l’inculpation pour « complicité d’enlèvement et de séquestration » des Français Jean-Yves Garnault et Jean-Michel Aron-Brunetière dans l’enquête sur la disparition du journaliste Guy-André Kieffer, en avril 2004, le parquet ivoirien ne compte pas s’arrêter là. Deux autres Français, Stéphane de Vaucelles et Éric Latham, qui employaient Kieffer au sein du cabinet Commodities Consulting Corp. (CCC), chargé par le gouvernement ivoirien de la réforme de la filière café-cacao, devraient à leur tour être poursuivis. Pour les mêmes motifs. Garnault, conseiller spécial du président Gbagbo, Aron-Brunetière, conseiller officieux au ministère des Finances, de Vaucelles et Latham étaient les plus proches amis de Kieffer en Côte d’Ivoire.

Selon nos informations, la justice ivoirienne pourrait également inculper Osange et Bernard Kieffer, respectivement épouse et frère de notre confrère, pour « complicité de faux témoignage ». Il s’agirait, selon la famille Kieffer, d’une « réponse du berger à la bergère » après la divulgation du témoignage d’Alain Gossé. Ce dernier, qui se présente comme major dans l’armée ivoirienne, prétend avoir vu le journaliste dans les sous-sols de la présidence juste après son enlèvement.

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