Élection présidentielle, mode d’emploi
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Jusqu’à 2005, date de l’instauration du suffrage universel et de la pluralité des candidatures, les électeurs étaient invités, pour la présidentielle, à se prononcer par « oui » ou par « non » sur un candidat unique désigné par l’Assemblée nationale. Lors du scrutin de 2005, neuf candidats de partis d’opposition autorisés ont ainsi pu se présenter contre Hosni Moubarak, qui a été élu avec 88,6 % des voix.
En 2007, plusieurs amendements constitutionnels ont verrouillé la présidentielle, restreignant notamment les conditions requises pour se présenter. Tout candidat devra désormais être un haut cadre d’un parti politique existant depuis au moins cinq ans et qui détient au moins 3 % de sièges au Parlement, ou bien recueillir la signature de 250 élus. Des restrictions visant à écarter la candidature, sans étiquette, d’un dirigeant des Frères musulmans, mouvement non reconnu. Aujourd’hui, cette disposition invalide de facto les candidatures indépendantes de personnalités sans parti, comme Mohamed el-Baradei ou Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe. Enfin, un autre amendement a supprimé le contrôle des élections par des juges, ouvrant la voie à de possibles fraudes.
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