Veolia prend l’eau
Veolia Eau au Gabon est submergée de toutes parts : grève, suppression d’autorisation de travail, audit…
![Le siège de Seeg, à Libreville.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2010/11/25/025112010154028000000e.jpg)
Le siège de Seeg, à Libreville.
Un audit en cours, avec, à la clé, une éventuelle révision de la convention entre le Gabon et Veolia Eau… Un mouvement de grève suivi par une partie du personnel de sa filiale, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg)… Le groupe français a décidément bien des ennuis au Gabon. Pour ne rien arranger, les autorités de ce pays viennent de retirer leur autorisation de travailler à six de ses dix expatriés. Raison invoquée : ils ont commencé leur mission avant d’avoir été officiellement rattachés à la Seeg. Au siège parisien de Veolia Eau, on se refuse à établir un quelconque lien entre ce qui est considéré comme une « erreur d’appréciation » et l’actualité franco-gabonaise – à savoir l’affaire dite des biens mal acquis. Le groupe envisage d’ailleurs de déposer un recours. Les résultats de l’audit censé expliquer les raisons des délestages dont sont victimes les usagers gabonais sont attendus ce mois-ci. Accordée en 1997, la concession de la gestion du service public d’eau et d’électricité est d’une durée de vingt ans.
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