Formation : Sophie-Alexandra Aiachi, à très bonne école
Sophie-Alexandra Aiachi a intégré le pensionnat de l’école des Roches à 14 ans.
Afrique : très chères études
Elle se définit comme une « Rocheuse », un statut que l’on conserve après avoir quitté l’école des Roches, en Normandie (France). À 21 ans, Sophie-Alexandra Aiachi constate que ce cursus ouvre de belles perspectives quand on sait transformer l’essai. « C’était un tremplin », résume la jeune Tunisienne.
Après le bac, en 2009, elle poursuit par une classe préparatoire littéraire. Et fait ses débuts comme observatrice de la situation politique locale pour le New York Times. Un parcours qui lui ouvre les colonnes du Huffington Post à Paris et du quotidien tunisien Le Temps. Sujet favori, le Printemps arabe inauguré par la révolution survenue dans son pays.
"Problèmes de disciplines"
Et pourtant, l’étudiante-chroniqueuse n’était pas forcément partie du bon pied. « Comme beaucoup de mes camarades inscrits aux Roches, je me suis trouvée là pour des problèmes de discipline », reconnaît-elle. Après une enfance passée aux États-Unis et à Tunis, la jeune fille est d’abord inscrite dans un collège parisien qui ne lui réussit pas. Le père, homme d’affaires, et la mère, consultante dans le pétrole, décident alors de l’envoyer au pensionnat. Elle a 14 ans.
« Quand on est contraint de fournir un travail régulier, on réussit, assure-t-elle. La méthode des Roches m’a beaucoup aidée pour mes années de prépa. » Aujourd’hui, Sophie-Alexandra termine ses études par deux masters, l’un en relations internationales et l’autre en communication politique, un domaine dans lequel elle songe déjà à se reconvertir.
« Les Rocheux forment un vrai réseau : sur Facebook, au travers d’une association d’anciens et de nos retrouvailles régulières. Il nous arrive de solliciter les parents des uns et des autres. Leurs recommandations pour des stages ou emplois sont un plus. »
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