Comores : Hayati Chayehoi, la révélation

Entre les fashion weeks africaines, l’exportation des tissus et les défilés en Occident, le stylisme africain est en plein essor. Portraits de créateurs locaux qui revendiquent leur héritage hors du continent.

Collection d’Hayati Chayehoi lors de la Black Fashion week 2014, à Paris. © Bruno Levy/Pour J.A.

Collection d’Hayati Chayehoi lors de la Black Fashion week 2014, à Paris. © Bruno Levy/Pour J.A.

Publié le 7 novembre 2014 Lecture : 1 minute.

De l’utilité des réseaux sociaux en ce début de XXIe siècle : une amie encourage la styliste en herbe, originaire des Comores, à s’inscrire sur Facebook au concours Jeune designer Café de Paris. Elle le remporte ex aequo et gagne le droit de présenter des créations lors de la dernière Black Fashion Week parisienne.

Mais tout avait commencé trois ans auparavant avec une collection capsule lancée pendant ses études. En parallèle de sa semaine de travail, Hayati Chayehoi consacrait ses soirées à confectionner elle-même ses modèles, du dessin à la découpe jusqu’aux finitions.

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Elle a créé la surprise par la maîtrise de sa première collection BMTB pour Bring me to Busan, clin d’oeil à sa passion pour la Corée du Sud. Ses coupes aérées dévoilent un goût pour le métissage entre les continents (robe Love Cultures : 895 EUR).

L’influence africaine transparaît dans ses vêtements amples en hommage aux boubous. Elle rencontre un franc succès auprès du public et des professionnels, comme le célèbre styliste Alphadi qui lui prédit une future réussite, "car elle en a le potentiel".

Un potentiel qui lui permettrait de marcher dans les pas d’une autre styliste franco-comorienne, Sakina M’sa.

> > Retrouvez notre dossier "L’Afrique c’est chic"

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