De plus en plus menacée par l’avancée de la coalition de rebelles tigréens et oromos, le pays dirigé par Abiy Ahmed pourrait voir son destin basculer et, avec lui, celui de toute la Corne de l’Afrique. Une sortie de crise est pourtant possible, si la communauté internationale favorise le dialogue sans prendre partie.
Il est urgent d’apporter une réponse conjointe entre États africains, et surtout entre régions africaines, afin d’éviter un enlisement de la crise sécuritaire au Sahel.