Le président Ben Ali appelle les deux parties en conflit au sein de la Ligue de défense des droits de l’homme à trouver un accord permettant de sortir de l’impasse.
Véritable numéro deux du régime, le patron des renseignements a pris sous son aile Gamal Moubarak pour le préparer à succéder à son père en 2011. À moins qu’il ne change d’avis sous la pression de ses nombreux partisans et ne dame le pion à son protégé.
Si la version française du mariage d’Éric Besson et Yasmine Tordjman a eu lieu dans le plus grand secret – il avait dû être reporté après des appels au chahut -, les noces tunisiennes ont donné lieu à une grande réception au domicile des parents de la jeune femme, dans la banlieue de la capitale.
Privés de moyens et d’assise populaire, intégrés à la mouvance présidentielle ou marginalisés, les partis politiques – toutes tendances confondues – ne semblent guère en mesure d’inquiéter le tout-puissant RCD, qui appelle déjà le chef de l’État à briguer un sixième mandat en 2014. Ce qui pourrait étendre la durée au pouvoir de Zine el-Abidine Ben Ali à 32 ans.
Le puissant homme d’affaire tunisien – et beau-frère du président – presse le parti au pouvoir de se réunir en session extraordinaire pour avaliser l’investiture de Zine el-Abidine Ben Ali pour 2014.
L’une, Shems FM, est généraliste, l’autre, Express FM, à vocation économique. Toutes deux vont bientôt faire leur apparition dans le paysage audiovisuel national. Qui en avait bien besoin.
Théoriquement, le mariage de Yasmine Tordjman avec le ministre français de l’Immigration ne peut être enregistré par l’état civil tunisien. Et pourtant…
De son enfance dorée dans la banlieue chic de Tunis à son mariage avec le ministre français de l’Immigration, le 12 septembre dernier, la vie a déjà beaucoup souri à Yasmine Tordjman.
En visite dans la capitale italienne, le « Guide » réclame à l’UE 5 milliards d’euros par an pour continuer à la protéger de l’émigration clandestine subsaharienne.
Propice à la consommation, le mois sacré a donné lieu cette année à une guerre sans merci entre les différentes chaînes de télévision pour capter le marché publicitaire.
Des mesures douanières prises par la Libye avaient déclenché des violences à la frontière avec la Tunisie cet été. La récente visite du Premier ministre tunisien a permis d’apaiser les tensions.
Les appels en faveur d’une candidature de Zine el-Abidine Ben Ali pour un sixième mandat, émanant de son entourage, se sont multipliés, un an seulement après le début du cinquième. Il faudrait modifier la Constitution pour que cela soit possible.
Un Israélien doté d’un passeport tunisien arrêté en Libye n’a été relâché qu’après d’intenses tractations entre les trois pays. Était-il un espion ou un marginal un peu simple d’esprit comme le décrivent ses amis.
Le 20 août 2009, l’Écosse provoquait l’ire des États-Unis en libérant l’ex-agent libyen pour raison de santé, afin qu’il meure près des siens. Près d’un an plus tard, il est toujours vivant. Américains et Britanniques s’en émeuvent.
Au nom de la logique de marché, les connexions avec les logiciels de téléphonie gratuite via internet ont été bloquées. Au grand dam des petits centres d’appels et des particuliers.
Le vice-ministre libyen chargé des Affaires européennes va prochainement prendre ses fonctions d’ambassadeur en Tunisie. Un pays qu’il connaît bien. Ne serait-ce que pour y avoir occupé le même poste, il y a vingt-trois ans.
Selon Seif el-Islam Kadhafi, l’ancien Premier ministre britannique travaille avec son père sur des « projets en Afrique » et « joue un rôle de consultant auprès de l’Autorité d’investissement libyenne ».
L’assouplissement du blocus de Gaza annoncé par Israël le 17 juin suffira-t-il à soulager une population durement marquée par quatre ans de privations et de peur ? Rien n’est moins sûr tant les dégâts psychologiques et matériels sont considérables.