Réélu pour un cinquième mandat de cinq ans, le président Zine el-Abidine Ben Ali s’est fixé un objectif ambitieux : faire entrer la Tunisie dans le club des pays développés d’ici à 2014.
À la polémique entre les deux pays sur la question du respect des droits de l’homme s’ajoute désormais la revendication par certains leaders politiques tunisiens d’une repentance de l’ex-puissance coloniale.
Depuis l’interpellation musclée de Hannibal Kadhafi et de son épouse à Genève, en juillet 2008, Tripoli ne décolère pas. Et se plaît à jouer au chat et à la souris avec Berne.
Candidat à la présidentielle du 25 octobre pour un cinquième mandat de cinq ans, le chef de l’Etat peut s’appuyer sur un parti de masse fortement implanté dont il a fait sa principale force de frappe.
Un millier de villages du continent raccordés aux réseaux de télécommunications, 70 % de chiffre d’affaires à l’export… La firme de Samir Kallel poursuit son rêve de grandeur.
Augmentation des effectifs universitaires dans les sciences et techniques, création de pôles de compétitivité… Quelle stratégie mettre en œuvre pour coordonner cette politique ?
L’exceptionnelle récolte que vient de connaître la région démontre qu’il est possible d’améliorer les rendements. Et de réduire à moyen terme le déficit céréalier chronique.