À l’approche de ses 50 ans de carrière, Cheikh Lô, installé depuis plus de vingt ans à Keur Massar, une commune de la région de Dakar, prépare son sixième album. Musicien et chanteur, il poursuit sa quête : transmettre et partager la musique.
À l’occasion de la sortie de son nouvel album, « Being », le roi du yella livre son regard sur la place de la musique en Afrique, le rôle des réseaux sociaux et la situation dans son pays.
Avec des têtes d’affiche comme le rappeur Booba – qui se produisent à Abidjan devant un public de plus de 30 000 personnes –, des animations sociales et sportives simultanées, les Magic System, emmenés par A’Salfo, assurent année après année la pérennité du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo, devenu un rendez-vous incontournable.
Alors que deux de ses ouvrages paraissent en français, rencontre avec l’écrivaine militante d’origine nigériane, lauréate du prestigieux Booker Prize en 2019 et présidente de la Royal Society of Literature.
Booba, Ferre Gola et Baaba Maal figurent parmi les invités phares de l’édition 2023 du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo, lancé en Côte d’Ivoire par le leader du groupe Magic System en 2008.
L’écrivain mozambicain, qui s’engagea dans la lutte pour l’indépendance de son pays, se décrit avant tout comme un poète. Son dernier opus, « Le Chasseur d’éléphants invisibles », vient de sortir en langue française.
La présence de certaines tapisseries du XVIIIe siècle sur les murs de ce haut-lieu patrimonial français situé à Rome crée des tensions. Au cœur du débat : la représentation de l’Histoire dans l’espace public.
La littérature peut-elle nuire ? C’est l’une des questions qui traversent le cinquième roman de Kaouther Adimi, « Au vent mauvais », qui se déroule sur fond d’histoire de l’Algérie au XXe siècle.
À 31 ans, Sarah Ghoula publie son premier livre, « Nos silences sont immenses ». Depuis les portes du désert, cette fiction, entre conte philosophique et roman d’apprentissage, aborde la question de la transmission à travers le destin d’une guérisseuse.
Chaque dimanche de l’été, Jeune Afrique invite écrivains et artistes à partager leurs coups de cœur musicaux. Cette semaine, le romancier franco-djiboutien Abdourahman Waberi évoque les œuvres qui l’accompagnent depuis son enfance.
Chaque dimanche de l’été, Jeune Afrique invite écrivains et artistes à partager leurs coups de cœur musicaux. Cette semaine, l’auteur de « D’amour et de plancton », son 7e roman, à paraître en octobre, nous fait entrer dans une discothèque éclectique, héritée de son père et de sa construction adolescente entre Brazzaville, l’Ile-de-France et Berlin.
Lancement d’un label panafricain, exposition, formation éco-spirituelle dans son village de Kamyyak… Le chanteur sénégalais Sahad Sarr multiplie les projets, résolument tournés vers l’avenir. Rencontre.
Né à « Kinshasa-sur-scène », le fils de Tabu Ley Rochereau se nourrit d’influences diverses, dont l’amapiano sud-africain. Rencontre à l’occasion de la sortie de « Neptune Terminus : Origines ».
Auteur de romans, d’essais et de livres jeunesse, notre collaborateur signe « Tous les mots qu’on ne s’est pas dits », un récit où autobiographie et fiction s’entremêlent pour raconter l’empreinte de l’histoire sur les individus.
Dans ce premier roman d’émancipation, la documentariste et photographe s’attaque aux conventions sociales. Le prix, nouvellement crée par la présidence congolaise de l’Union africaine et doté de 30 000 dollars, lui sera remis au mois de février à Addis-Abeba, lors du prochain sommet des chefs d’États de l’UA. Peu avant cette consécration, JA rencontrait l’autrice.
C’est grâce à Mohamed Mbougar Sarr que le premier roman de cet auteur sénégalais né en Mauritanie, « À l’orée du trépas », a été publié. Son second, « L’Odyssée des oubliés », sur les migrations contemporaines, est aujourd’hui réédité aux éditions Harmattan Sénégal.
Bouleversé par le meurtre de George Floyd, l’auteur haïtien raconte dans « Milwaukee Blues » les États-Unis d’aujourd’hui, où le communautarisme fait le jeu d’un capitalisme brutal.
Avec son nouveau livre, « Un rêve, deux rives », la journaliste et communicante revient sur la trajectoire de son père, engagé auprès du Front de libération nationale (FLN), et sur sa propre enfance, dans une cité française.
Dans « Les Villages de Dieu », la poétesse haïtienne donne la parole à Cécé La Flamme. Sous forme de chroniques du quotidien, la narratrice raconte les cités populaires de Port-au-Prince. Un texte saisissant.
Après « Ce sont nos frères et leurs enfants sont nos enfants », Nadia Hathroubi-Safsaf plonge une nouvelle fois dans les silences de l’Histoire pour écrire « Frères de l’ombre ». Un roman sur l’histoire française des tirailleurs sénégalais.
Notre collaboratrice Fawzia Zaouri enquête depuis des années sur Valentine de Saint-Point, Française sulfureuse du début du XXe siècle convertie à l’islam et qui a fini sa vie au Caire. Une destinée extraordinaire.
Le premier roman de Candice Carty-Williams, qui raconte le quotidien d’une jeune femme noire à Londres, est désormais traduit en français. Et sera bientôt adapté en série.
Le second roman de l’écrivaine camerounaise retrace le combat d’un village africain face aux désastres sanitaires et écologiques causés par une firme pétrolière américaine.
C’est peu dire que l’année écoulée n’a pas été simple. Pour beaucoup, la lecture a représenté un exutoire de leur frustration pendant le confinement. Si vous les avez manqués, voici une sélection des livres les plus marquants pour attaquer 2021 du bon pied.
À l’occasion de la parution de son premier roman, « Gran Balan », dont l’action se situe dans sa Guyane natale, l’ex-ministre française de la Justice s’est confiée à Jeune Afrique. Avec la verve et le franc-parler qui la caractérisent.
Un quatrième album, une exposition à Lomé et plusieurs documentaires… Pour le rappeur Elom 20ce, 2020 est une année foisonnante. Avec pour fil rouge un panafricanisme ancré dans l’action.
Dans « Black Manoo », son troisième roman, Gauz raconte à travers les yeux d’un jeune ivoirien clandestin le nord-est parisien des années 1990-2000. C’est là que nous avons rencontré son auteur.
Dans « Le Syndrome de la pintade », le rappeur Smockey dénonce le « mal des élites ». À un mois de la présidentielle au Burkina, le leader du Balai citoyen s’engage plus que jamais en faveur du renouvellement de la classe politique. Entretien.