Cinq mois après le début de l’offensive de la Russie, précarité et insécurité administrative sont le lot des jeunes Africains qui ont quitté l’Ukraine et tentent de s’installer ailleurs en Europe. Nos dirigeants doivent collectivement leur venir en aide.
« La grande révolution dans l’histoire de l’homme, passée, présente et future est, écrivait John Kennedy, la révolution de ceux qui se sont résolus à être libres. » C’est bel et bien à cette grande révolution que le peuple frondeur, rebelle, révolutionnaire même du Burkina Faso a contribué la semaine dernière, à travers sa résistance victorieuse pour faire échec au putsch conduit par la horde arrière-gardiste du général Gilbert Diendéré.
Lors d’une rencontre en juin dernier au siège de SOS racisme à Paris autour de la question des migrants, un vieux sage, responsable d’une ancienne association de la diaspora africaine dans le quartier de la Goutte-d’Or ( XVIIIe arrondissement de Paris) fit part de son étonnement : au moment ou les Chinois, Américains, Français et autres se bagarrent dans leur ruée vers l’Afrique, des Africains veulent, eux, partir de leur continent.