Modernisation de Nouakchott pour accueillir le 31e sommet de l’Union africaine, retour des touristes dans le Nord, promesse d’un renouveau politique avec les élections législatives et locales de septembre… En Mauritanie, la fin de l’année s’annonce passionnante.
La Côte d’Ivoire est abonnée aux prix d’excellence ces derniers temps. Elle compte de plus en plus d’infrastructures. Le nombre de touristes a été multiplié par quatre depuis 2014.
Alors que doit s’ouvrir à Nouakchott le 31e sommet de l’Union africaine, le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire vient de désavouer l’incarcération de Mohamed Ould Ghadda. Incarcéré depuis près d’un an, cet ancien sénateur a adressé une lettre ouverte au président français Emmanuel Macron, dans laquelle il taxe le régime de « dictature brutale et impitoyable ».
Les capitales du Mali, de la Guinée et du Niger ne sont pas à la hauteur des besoins de leur pays, estime la Banque mondiale, qui préconise de remédier à la situation par la création d’un marché foncier et d’un réseau de transports publics efficace.
Si le ciel s’éclaircit pour le Tchad grâce aux aides internationales, le climat des affaires reste détestable, à tel point que les investisseurs privés traînent les pieds pour s’installer dans le pays.
Pour lutter contre l’extrême pauvreté, la violence, les déplacements forcés de population ou les crises de gouvernance, l’Agence française de développement a confirmé, le 11 juin, la création d’un fonds baptisé « Minka », doté de 700 millions d’euros.
En dépit des défis sécuritaires persistants, Bamako a réussi à préserver ses atouts : une croissance solide et un climat des affaires parmi les meilleurs de l’Uemoa.
Depuis ses bureaux du 2, rue de l’Élysée, il s’efforce de mettre en musique – et en images – la nouvelle politique de la France sur le continent. Vaste programme !
Le président français veut maintenir le système en vigueur. Quitte à abolir les vestiges les plus symboliques du passé. On se croirait dans Le Guépard de Visconti !
Les investissements directs étrangers en Afrique dépendent encore trop des matières premières. En 2017, ils sont tombés à 41,5 milliards de dollars contre 52,5 milliards en 2016, soit un recul de 21 %. En cause, le recul des prix du pétrole et le marasme du secteur des matières premières.
Contrairement à bien des idées reçues, les migrations favorisent la croissance, indique le dernier rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement.
Si la remontée des cours du pétrole soulage de nombreux pays d’Afrique, dont l’économie dépend des hydrocarbures, la prudence demeure de mise, tant leur situation macroéconomique est dégradée.
En refusant le libéralisme au profit d’un budget en expansion, l’Algérie se rapproche de la stratégie adoptée par le Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad, qui s’était opposé aux préconisations du FMI. Mais l’Algérie de Bouteflika n’a rien à voir avec la Malaisie de Mahathir…
Plus de 150 millions de dollars : c’est le montant de la nouvelle aide triennale accordée aux autorités de Ouagadougou par le FMI. Avec un objectif fixé : poursuivre les réformes pour améliorer la capacité de résistance du pays.
Le Fonds monétaire international prévoit 3,7 % de croissance en Afrique subsaharienne pour l’année 2018, après 3,4 % en 2017. S’inquiétant de la hausse des vulnérabilités économiques dans un contexte de progression de l’endettement public, l’institution internationale recommande aux pays africains de mieux maîtriser leurs budgets, d’améliorer la collecte de l’impôt et de créer un cadre favorable à l’investissement.
Les analystes de Société générale prédisent une hausse de la croissance africaine en 2018. Mais la situation économique des pays est très disparate sur le continent, analyse Alain Faujas, pour qui les réformes les plus rapides seront les moins douloureuses.
Pour sécuriser le territoire et les 5 000 km de frontières, l’état-major a méthodiquement développé une armée de l’air aux moyens réduits mais efficaces. Reportage.
« Tournez-vous vers les partenariats public-privé », scandent le FMI, la Banque africaine de développement et la Banque mondiale. Mais au fait, en quoi consiste ce remède miracle ?
En 2017, l’aide publique au développement a atteint 146,6 milliards de dollars, soit une baisse de 0,6 % par rapport à 2016. Seul cinq pays – Suède, Luxembourg, Norvège, Danemark et Royaume Uni – consacrent plus de 0,7 % de leur revenu national brut (RNB) à l’aide publique au développement, tel que souhaité par les Nations unies.
Touché par la baisse des prix du pétrole, l’économie gabonaise semble frémir, sous l’impulsion d’un « changement de gouvernance » promis par les plus hautes autorités. Le défi à relever est cependant de taille.
En annonçant qu’il ne briguerait pas sa succession en 2019, le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a pris de court la majorité comme l’opposition. Et ouvert le jeu politique.
La Tunisie est dos au mur. Avec un déficit qui dépasse les 6% du PIB, le pays ne doit de rester relativement à flot que par l’aide conjuguée du Qatar et de l’Union européenne. Pour sortir de l’ornière, il faut un sursaut de volontarisme que les perspectives électorales rendent peu probable.
Si le continent doit augmenter ses capacités industrielles, il lui faut aussi prendre le virage des bouleversements technologiques en cours dans les pays développés.
Mise à mal par des décennies de mal-gouvernance, un « printemps » chaotique et la dégradation des sources de devises, l’économie égyptienne montre, sur le papier, des signes d’amélioration depuis l’arrivée de 12 milliards de dollars du FMI. Mais l’inflation est partie en flèche et le salaire des fonctionnaires n’a pas suivi.
Trois ans après l’épidémie d’Ebola, le pays traverse toujours une période critique mais nourrit quelques légitimes espoirs de sortie de crise. Avant des élections décisives pour son avenir, JA dresse l’état des lieux.
Si le Burkina Faso affiche ces dernières années un taux de croissance très encourageant, il reste fragilisé par l’ampleur de sa dette publique, alors que son déficit budgétaire et sa balance commerciale se creusent sensiblement. L’enveloppe du FMI devrait permettre au gouvernement de mieux gérer les finances publiques.
L’OCDE vient de rendre un rapport sur les flux illicites dans la région. Trafics de drogue, de pétrole, d’or, ou encore pêche illégale coûteraient 40 milliards d’euros par an au continent.
La ministre nigérienne du Plan revient pour Jeune Afrique sur les défis face auxquels le pays se trouve confronté : la démographie, le dérèglement climatique et la question de la démocratie.
Le pays est engagé dans une course contre la montre pour éviter le décrochage. Le gouvernement, qui baisse les dépenses publiques et augmente les impôts pour tenter d’assainir les finances publiques, a d’autant plus besoin de l’aide des bailleurs internationaux que la situation sécuritaire se dégrade. Décryptage.