Pour Alain Faujas, forcer les entreprises informelles à officialiser leur existence et à payer des impôts est un combat perdu d’avance, et ses effets peuvent être contre-productifs. Mieux vaut les aider, d’abord, à se consolider.
Le Togo améliore encore son système fiscal, afin de simplifier la vie des PME et d’inciter les entreprises du secteur informel à se doter d’une existence légale, tout en le rendant plus juste, car moins basé sur la taxation de la consommation.
L’accord signé le 9 février entre la Mauritanie et le Sénégal permettra l’exploitation du gisement gazier offshore commun « Grand Tortue-Ahmeyim » (GTA) de 450 milliards de mètres cubes à partir de 2021.
La Suisse fait figure d’eldorado pour les milliardaires africains qui cherchent à mettre leur fortune à l’ombre des banques de Zurich. Mais le secret bancaire suisse n’est plus ce qu’il était, et les révélations de type Panama Papers ou Offshor Leaks mettent au jour les magouilles financières.
L’arrivée au pouvoir de Patrice Talon continue de susciter de nombreuses attentes, à la fois sociales et économiques. Si les bases d’un redémarrage sont là, que les comptes publics s’améliorent et que la croissance s’accélère, pesanteurs administratives et corruption compliquent la vie des entrepreneurs.
Pour ce spécialiste de la macro-économie, il est peu probable que le niveau de couverture de la consommation africaine de riz par la production locale s’améliore encore. Mais cela ne doit pas empêcher de soutenir une filière locale solide, créatrice d’emplois.
Dans un rapport publié en octobre, l’OCDE et l’Union africaine font le bilan des recettes publiques de seize pays du continent. Malgré des efforts notoires, leurs gouvernements peinent encore à mettre en place de véritables politiques fiscales, au détriment de leur stratégie de développement.
Calqué sur le modèle de Médecins sans frontières, le Réseau mondial pour la justice fiscale envoie des fiscalistes expérimentés du monde entier aider les administrations des impôts des pays en développement à accroître leurs recettes publiques.
Les Mauritaniens vont devoir s’adapter à un changement de leur étalon monétaire : le 1er janvier 2018, une ouguiya « améliorée » comportant un zéro de moins sera mise en circulation avec de nouveaux billets et de nouvelles pièces. Une réforme qui n’est pas censée changer quoi que ce soit à la valeur de la monnaie.
Il était inévitable que le « miracle » ivoirien pâlisse un peu. On ne maintient pas pendant cinq ans un taux de croissance à 9 % sans que ce rythme effréné affronte des vents contraires venus de l’extérieur ou de l’intérieur. Analyse.
Pour ou contre l’indépendance ? À l’issue d’un référendum, qui se tiendra l’an prochain, les électeurs devront se prononcer sur le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la République française.
C’est à la fin des années 1970 que le nationalisme kanak commence à faire parler de lui. Le paroxysme de la crise en Nouvelle-Calédonie débute avec la mort des « dix de Tiendanite », tombés dans une embuscade tendue par des caldoches, le 5 décembre 1984.
À l’occasion de la tenue de la « Conférence de la renaissance » du Niger à Paris le 13 et le 14 décembre, la ministre du Plan Kané Aichatou Boulama annonce espérer réunir 17 milliards de dollars pour financer la stratégie de développement économique et social du pays.
L’inflation est maîtrisée, le déficit budgétaire contenu, la croissance soutenue. Reste à réduire l’énorme dette publique, que les investissements réalisés pour relancer la machine ont fait monter en flèche.
Le FMI prête 162,8 millions de dollars, dont 23,4 millions immédiatement décaissés, pour aider la Mauritanie dont l’économie a été mise à mal par la chute des cours du fer depuis 2014, à maîtriser sa dette.
Le projet de budget 2018 est révélateur des travers du pilotage économique du pays, qui empêchent ce dernier de repartir de l’avant. Car le coût de la lutte antiterroriste n’explique pas tout. Décryptage.
C’est à une attaque en règle contre les anti-esclavagistes mauritaniens – qui font grand bruit dans le pays comme à l’étranger – que le président Mohamed Ould Abdelaziz s’est livré, samedi 2 décembre, au cours d’une rencontre avec la presse à Tichitt, à l’occasion du 7e Festival des villes anciennes.
La Banque européenne d’investissement (BEI) veut renforcer ses activités sur le continent. Ambroise Fayolle, son vice-président, détaille ses objectifs, de la transition écologique à la création d’emplois.
Selon la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), il est peu probable que les 47 pays les moins avancés (PMA) disposent en 2030 d’une électricité fiable, durable, moderne et à un prix abordable. Seul un effort politique et financier permettrait la réalisation de l’objectif numéro 7 du Programme de développement durable de l’ONU.
Alors que la vie politique se cristallise autour de la présidentielle de 2019 et que l’opposition n’a pour l’heure ni programme, ni argent, ni candidat commun, l’une de ces figures de la majorité pourrait être bien placée pour l’emporter.
La plus importante réforme constitutionnelle adoptée par référendum, le 5 août, concerne la décentralisation et, plus particulièrement, la régionalisation. Le gouvernement travaille à la rédaction des projets de loi et décrets d’application qu’elle nécessite.
Boydiel Ould Houmeid, 64 ans, ancien syndicaliste, a gravi tous les échelons de l’administration, jusqu’aux portefeuilles ministériels parmi les plus stratégiques, sous la présidence de Maaouiya Ould Taya.
Après que les forces militaires ont essuyé de cuisantes défaites face aux jihadistes, des réformes ont été engagées, et des moyens mobilisés. Pour quels résultats ?