En raison de la baisse des contributions des donateurs, les conditions de vie des quelque 45 000 personnes entassées dans le camp de Mbera se sont sérieusement dégradées.
D’ici à cinq ans, un pont sur le fleuve Sénégal va enfin permettre de relier les deux rives – l’une mauritanienne, l’autre sénégalaise – de la ville frontière. De quoi doper les échanges locaux.
Ils rentrent les uns après les autres de leur ruée vers l’or, et pas bien fiers, les quelque 16 000 orpailleurs amateurs qui, en avril, avaient fondu sur la région de Tijirit, à quelques centaines de kilomètres de Nouakchott.
«C’est la première fois que Kinross est obligé de mettre les pouces ! » commente un expert européen après l’accord de mauritanisation signé le 27 juillet par les autorités de Nouakchott et le groupe minier canadien, cinquième producteur mondial de métal jaune, qui exploite depuis 2010 la mine d’or de Tasiast, dans le nord-ouest du pays.
Le pays a du minerai à revendre, mais à quel prix ? Depuis la chute des cours, le secteur fait grise mine. Les regards se tournent donc vers le pétrole et le gaz… Et vers des investisseurs toujours prudents.
L’ex-président de la transition ne pardonne pas au chef de l’État, son cousin germain, le putsch qu’il a mené en 2008. Depuis, il est son plus virulent détracteur, même s’il n’appartient à aucun parti.
Les signaux annonçant une remontée du cours du fer se multiplient. C’est une bonne nouvelle pour le gouvernement, à condition qu’il réussisse à réduire la dette et les déficits publics.
Après deux années difficiles, le ministre de l’Économie et des Finances parie sur un retour à l’équilibre des comptes. Et sur la capacité du pays à diversifier son économie.
Suppression du Sénat, décentralisation, renforcement des symboles de la République… Le projet de révision de la Constitution doit être soumis au vote des Mauritaniens en janvier. La campagne sera donc courte et marquée par la division dans les deux camps.
Non, la Mauritanie ne se porte pas aussi bien que le président Abdelaziz le dit durant ses tournées dans les wilayas, et la crise née de la chute des cours du minerai de fer et de l’or n’a pas fini de faire des dégâts dans l’économie et dans le corps social.
Valls, Montebourg, Hamon et une kyrielle d’autres… Alors que les socialistes ne sont même pas assurés de figurer au second tour de la présidentielle, ils se présentent tous à la primaire de janvier ! Le choc des ego l’emporte sur le sens des réalités.
Sur fond de promotion du développement durable et de lutte contre le réchauffement climatique, l’Agence française de développement fête son anniversaire en doublant ses fonds propres.
En vigueur depuis 2009, la règle qui exige une participation nationale majoritaire dans les projets d’investissements étrangers va être assouplie. Mais pas question de l’abolir.
Si les chiffres étayant une détestable survivance du passé font défaut, les discriminations que subissent les populations négro-africaines sont une réalité tangible.
Le pays s’efforce de se relever de la crise politique qui l’a isolé de 2009 à 2013, dégradant ses indicateurs économiques et sociaux. Pourra-t-il bientôt se passer des bailleurs de fonds internationaux ?
À l’issue du dialogue national inclusif rassemblant la majorité et une partie de l’opposition, le président Mohamed Ould Abdelaziz a réaffirmé sa décision de ne pas briguer un troisième mandat.
Au siège de Jeune Afrique, ce 25 octobre, on attendait avec un brin de curiosité le nouveau patron de l’Agence française de développement (AFD). Rémy Rioux, 47 ans, a hérité le 2 juin de l’AFD, de ses 8,3 milliards d’euros d’engagements annuels et de ses 2 100 salariés.
Les prévisions de croissance du Fonds monétaire international (FMI) s’assombrissent une fois de plus pour l’Afrique subsaharienne, si l’on en croit les chiffres publiés mardi.
De retour d’Afrique, le patron de l’AFD veut accroître les engagements de l’institution sur le continent grâce au doublement de ses ressources. Mais prévient les États : tout ne peut être financé par la dette publique !
Durement affectés par la chute des cours, les quatorze pays membres de l’organisation se sont enfin mis d’accord pour réduire leur production d’or noir. Déjà, le prix du baril remonte. Jusqu’où et jusqu’à quand ?
Après la chute de l’URSS, elle était moribonde. Sous l’impulsion de Vladimir Poutine, elle retrouve un peu de sa superbe. De la Géorgie à la Crimée, en passant par l’Ukraine et la Syrie, l’armée avance ses pions.
Marqués par les attentats et par le débat sur le burkini, les Français se raidissent ? Qu’à cela ne tienne ! Candidat à la primaire des Républicains et du centre, l’ancien chef de l’État met le cap à droite. Dans sa ligne de mire : les musulmans.
Il injurie l’ONU, le pape, les États-Unis, la Chine. Demande à ses concitoyens de se faire justice eux-mêmes. Bafoue l’État de droit et se compare à Idi Amin Dada. Président depuis deux mois, Rodrigo Duterte est un phénomène.
Le gouvernement mauricien a dû renoncer à un projet de ville nouvelle, qui devait abriter le gouvernement et le Parlement, suite à un rapport très critique, pointant de nombreuses insuffisances dans la préparation de cette initiative.
La chute des récoltes de céréales a durement freiné la croissance cette année. Pourtant, grâce à ses nouveaux métiers, le royaume dépend de moins en moins du climat.