Alors que l’indice Mo Ibrahim montre que le continent souffre de problèmes de gouvernance accrus, le FMI pense qu’il devra se contenter d’une croissance de 3,8 % cette année. Mais ces rapports soulignent aussi la diversité de ses pays : quand la Cemac recule, l’UEMOA continue de progresser…
Onfray, Sapir, Debray ou Finkielkraut : le Front national courtise assidûment les intellectuels, surtout s’ils sont (ou ont été) de gauche. Avec un succès pour l’instant limité, mais sait-on jamais ?
La septième édition de l’indice Mo Ibrahim qui, depuis 2007, mesure les progrès de la gouvernance africaine, vient à point nommé pour mettre un bémol à l’afro-optimisme débridé du moment. Car, son fondateur, le milliardaire Mo Ibrahim n’hésite pas à dire à l’occasion de cette publication, lundi 5 octobre, que « les progrès sont en panne ».
Après les Objectifs du millénaire, l’ONU présente ses Objectifs de développement durable. Un plan ambitieux qui doit être adopté du 25 au 27 septembre à New York, et dont le financement s’annonce complexe.
Il est républicain, gauchiste, pacifiste, antinucléaire et farouchement hostile à toute politique d’austérité. Il vient surtout d’être porté à la tête du très réformiste Parti travailliste britannique. Une petite révolution !
Gilles Pison est directeur de recherche à l’Institut national d’études démographiques (Ined) à Paris et revient pour Jeune Afrique sur les avantages et les inconvénients que la croissance démographique du continent peuvent présenter.
Toujours disponible, la maire de Tevragh-Zeina, la plus riche des neuf communes de la capitale, s’évertue depuis quatorze ans
à améliorer la ville… Pour tous.
En très gros, l’homme est arrivé en Mauritanie il y a un million d’années, pour y devenir sapiens. Pour le savoir, il faut dénicher le Musée national que recommandent « Le Guide du routard », « Le Petit Futé » et « Lonely Planet ».
Le pétrole ? La chute des cours a refroidi les majors. Le fer et l’or ? Eux aussi font grise mine. Reste le gaz, sur lequel Nouakchott compte beaucoup pour vendre de l’électricité au Sénégal et au Mali.
Si le pays a réussi à progresser depuis 2010 en dépit d’un environnement international défavorable, l’embellie risque de tourner court. Explication en cinq points sensibles.
Au fil de plusieurs rencontres, le pouvoir s’est montré prêt à écouter l’opposition. Mais d’une oreille distraite, et sans apporter de réponse claire à ses revendications.
Alors que les relations avec Rabat sont glaciales et que celles avec Alger se rafraîchissent, Nouakchott opère un rapprochement savamment contrôlé avec ses voisins subsahariens.
Le pays a rarement été aussi calme. Un an après la confortable réélection de Mohamed Ould Abdelaziz, les politiques se concentrent sur… la présidentielle de 2019. Et en attendant, rien ne semble plus bouger.
Chassés par la guerre ou la misère, des centaines de milliers de réfugiés ou de simples migrants déferlent sur le Vieux Continent. Face à cette vague d’une ampleur presque sans précédent, les autorités ont le plus grand mal à définir une politique commune cohérente.
Après trois ans d’instabilité, l’État a engagé des réformes qui ont surpris par leur radicalité. Efficaces à défaut d’être populaires, elles ont relancé la croissance et l’emploi. Et fait revenir les investisseurs.
La victoire qu’a représentée pour Alexis Tsipras le référendum grec du 5 juillet donne des idées aux leaders de l’extrême gauche française. Mais la candidature d’un Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle de 2017 aurait pour effet d’affaiblir un peu plus le président sortant.
Fini le temps où la rente pétrolière soutenait à bout de bras une économie ankylosée. Alors que le prix du baril est au plus bas, c’est le moment de réformer. Et de miser, enfin, sur l’initiative privée.
Devenu expert financier après avoir quitté le poste de délégué général de l’Association des banques et établissements financiers (Abef) en 2012, le nouveau ministre des Finances algérien, Abderrahmane Benkhalfa, explique la politique gouvernementale.
Les effets de la crise que traverse l’économie grecque sur le continent ne peuvent qu’être indirects, vu la faiblesse des relations économiques entre Athènes et les pays africains. Cela ne signifie point qu’ils seraient insignifiants.
Éternel militant de la gauche radicale, le Premier ministre a commis dans son bras de fer avec l’Europe sur la question de la dette plusieurs erreurs tactiques et stratégiques dont les conséquences risquent d’être lourdes.
Les flux mondiaux d’investissements directs étrangers ont enregistré un net recul en 2014, selon un nouveau rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement. En Afrique, en revanche, ils sont restés stables. Certaines régions du continent ont même enregistré une forte hausse des IDE reçus.
Les négociations sur la dette avec les Européens et le FMI piétinent, chacun campant sur ses positions. Un retrait de la zone euro est-il possible ? Ce serait la faillite assurée.
Faut-il que les plus fortunés gagnent un maximum d’argent pour que les pauvres en profitent à leur tour ? Sûrement pas. Et c’est le Fonds monétaire international, chantre de l’ultralibéralisme, qui le dit.
Vingt-sept pays du continent ont instauré une immense zone de libre-échange. But du jeu : réduire les délais et les coûts d’acheminement des marchandises.