La Banque mondiale prévoit une croissance en baisse pour le continent africain. En cause : le coup de mou enregistré par les « locomotives » internationales et le recul des prix des matières premières. Décryptage.
Le président de la République populaire, Xi Jinping, est un curieux mélange des genres qui déteste les extrêmes. Pour réaliser son « rêve chinois » – restaurer la grandeur du pays -, il dispose de deux armes : la réforme et la rigueur.
Après son succès aux législatives du 7 mai, David Cameron va devoir organiser l’an prochain un référendum sur l’éventuel retrait de son pays de l’Union européenne. À partir de là, tout est possible. Même le pire. (*Contraction de British et d’exit – « sortie »)
Le vieux leader du FN a répété que les chambres à gaz étaient un « détail » de l’Histoire. À ses risques et périls : 67 % des sympathisants du parti français d’extrême droite souhaiteraient son départ.
Traduction de « the big mess » : « le grand foutoir ». C’est ce que risque de provoquer la défaite annoncée des conservateurs aux législatives du 7 mai et l’explosion du traditionnel bipartisme qui a toutes les chances de s’ensuivre.
Couverte de louanges pour son rôle pacificateur durant les quatre années qui ont suivi la révolution, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) inquiète gouvernement et milieux économiques par son appui aux mouvements sociaux qui traduisent l’impatience des Tunisiens.
Quatre ans après la chute de Ben Ali, le pays a réussi sa transition démocratique. Mais sur le plan économique et social, le peuple s’impatiente. Heureusement, les signaux positifs et, surtout, les volontés de réforme se multiplient.
Pour le gouverneur de la banque centrale de Tunisie, le redémarrage de l’économie se fera en 2016. Il vise une croissance durable comprise entre 5 % et 6,5 %.
La baisse des cours de matières premières a eu raison de la superbe croissance que connaît l’Afrique subsaharienne depuis plus de dix ans. Selon les perspectives économiques régionales que vient de publier le Fonds monétaire international (FMI), l’enrichissement de la zone continuera de ralentir, passant de 5% en 2014 à 4,5% en 2015.
La fin programmée de la « guerre froide » entre les États-Unis et Cuba va provoquer une complète redistribution des cartes dans tout le sous-continent. De l’Argentine à la Bolivie et du Brésil au Venezuela, les régimes populistes ont du souci à se faire.
La croissance est en hausse, l’inflation en baisse, les infrastructures se développent. Pourtant, le secteur privé stagne et la pauvreté s’aggrave. En cause, le secteur informel, qui plombe les résultats économiques.
Après avoir été l’un des acteurs de l’évolution des méthodes de production de l’huile de palme en Asie, l’ONG Rainforest s’inquiète des pratiques de certains industriels en Afrique.
Malgré la chute des cours du brut, l’État continue d’investir, quitte à s’endetter. Ses bons indicateurs le lui permettent. Il ne faudrait toutefois pas que la situation s’éternise.
Il est jeune, brillant et séducteur. Jusqu’ici, tout lui réussissait. L’incapacité du ministre de l’Économie à amadouer les « frondeurs » socialistes et à faire entériner par un vote la loi d’inspiration sociale-démocrate qui porte son nom est son premier échec.
Après son triomphe électoral, le 25 janvier, Alexis Tsipras avait multiplié les déclarations belliqueuses concernant l’annulation de la dette de son pays. Il a déjà baissé le ton. Les négociations qui s’engagent à Bruxelles s’annoncent rudes, mais pas sans espoir.
Après avoir convaincu ses pairs d’élaborer une stratégie commune en matière de lutte antiterroriste et les avoir sensibilisés à la question du climat, le président français espère doper le business avec le continent. Ce sera l’enjeu du forum franco-africain, qui se tient à Paris ce vendredi 6 février.
Dans quatorze pays, les musulmans sont sensiblement moins nombreux que ne l’imaginent leurs compatriotes. La menace jihadiste n’est évidemment pas étrangère à cette singulière erreur d’appréciation.
L’impressionnante baisse des cours du brut fragilise de nombreux pays africains. premier producteur de pétrole du continent, le Nigeria est particulièrement touché par cette chute.
Diminution de la demande, hausse de la production… Le marché est saturé. Pourtant, l’Opep n’entend pas réduire ses activités. Et le dollar continue de monter.
Certes, la chute du cours du pétrole va affecter les budgets des pays producteurs. Mais, pour le vice-président Afrique de la Banque mondiale, cette situation est l’occasion de procéder à un meilleur ciblage des dépenses publiques et d’accorder plus de place au secteur privé.
L’agence de notation ivoirienne Bloomfield Investment a évalué le risque que représente la Côte d’Ivoire pour les investisseurs. La note attribuée au pays et lanalyse du rapport réalisé par ses équipes indiquent que le pays est en net progrès, même s’il pourrait faire encore mieux.
Croissance impressionnante, construction à tout va, climat des affaires assaini… La Côte d’Ivoire fait des progrès considérables depuis la crise de 2010. Mais tout le monde n’en profite pas.
Les femmes puissantes sont de plus en plus nombreuses sur le continent. Voici notre sélection – forcément subjective – des 50 Africaines les plus influentes au monde.
La multiplication des titres ne doit pas faire illusion : la presse traditionnelle résiste de plus en plus difficilement à la concurrence du numérique. Baisse continue des ventes, effondrement des recettes publicitaires… C’est sa survie même qui est en jeu.
L’une de ses composantes, l’UDI, penche nettement à droite. L’autre, le Modem, oscille entre les deux côtés de l’échiquier. Qu’en sera-t-il à la présidentielle de 2017 ? C’est l’un des enjeux du scrutin.