Les caisses de l’État français sont vides, la croissance est anémique. Pas simple dans ces conditions pour François Hollande de relancer la machine et de maintenir les ambitions internationales du pays, notamment en Afrique.
Candidate à la présidence de la Banque mondiale, Ngozi Okonjo-Iweala a dû s’incliner devant l’Américain Jim Yong Kim. Malgré cet échec attendu, le continent garde le sourire. Les prévisions de croissance le concernant sont au beau fixe.
Jim Yong Kim, le candidat présenté par les États-Unis, devrait remplacer Robert Zoellick à la tête de la Banque mondiale en juin. Mais le monopole américano-européen sur les institutions financières est de plus en plus contesté par les pays émergents.
A droite comme à gauche, ce sera le thème central de la campagne présidentielle française. Mais ce slogan ne réglera pas le problème essentiel : la perte de compétitivité des produits made in France, conséquence de leur qualité insuffisante.
Le président français Nicolas Sarkozy affiche sa fascination pour l’insolente réussite économique de l’Allemagne, son voisin d’outre-Rhin. Or celle-ci est le fruit d’une terrible cure d’austérité lancée au début des années 2000.
Rompant avec le national-libéralisme de son père, Marine Le Pen amorce en matière économique un virage risqué pour le Front national : antimondialiste, protectionniste, ouvriériste et parfois presque gauchiste.
Manque d’infrastructures, culture d’entreprise moins développée, carences de la gouvernance… Dans un dossier spécial, Jeune Afrique explique pourquoi les États subsahariens adeptes de la langue de Molière sont souvent distancés par leurs voisins anglophones.
Lors du sommet de Bruxelles, David Cameron a opposé son veto à une refonte des traités fondateurs de l’Union européenne. C’est ainsi : le Royaume-Uni a toujours aimé le grand large. Mais rompre les amarres avec le continent n’est pas sans risques.
Lors des élections législatives du 20 novembre, le Parti populaire a remporté la majorité absolue des sièges aux Cortes. Une victoire sans bavure. Sera-t-elle sans lendemain pour l’Espagne ?
Victimes des marchés, Papandréou et Berlusconi ont passé la main en Grèce et en Italie. Monti et Papademos l’ont reprise. Et ça risque de faire très mal !
Angela Merkel et Nicolas Sarkozy font ce qu’ils peuvent pour combler l’absence d’un vrai leadership politique et économique, mais n’arrêtent pas de se chamailler. Du coup, les marchés perdent patience. Et la zone euro est au bord du gouffre.
D’un côté, l’hyperactif et très bling-bling président sortant. De l’autre, le vainqueur de la primaire « citoyenne », qui joue volontiers les notables de province. Nicolas Sarkozy et François Hollande, c’est un peu le jour et la nuit. Leur affrontement pour 2012 s’annonce farouche.
De l’affaire Bettencourt au « Karachigate », plusieurs proches de Nicolas Sarkozy se retrouvent sur la sellette. Alors que le président avait réussi à améliorer sa cote de popularité, ces rumeurs d’argent sale tombent au plus mauvais moment.
En Grèce, ce pays jadis béni des dieux, tout le monde, dirigeants comme contribuables, triche depuis trop longtemps. La facture a fini par arriver. Et elle est terrifiante.
Selon les dernières prévisions du FMI, les pays au sud du Sahara seront les élèves les plus dynamiques de l’économie mondiale pour les deux ans à venir, dans un contexte global plutôt sombre. En revanche, la région Afrique du Nord - Moyen-Orient connaîtra un ralentissement.
Six mois après le séisme et le tsunami qui ont cruellement frappé l’archipel, l’économie japonaise donne des signes de reprise. Même si tous les vents ne sont pas favorables…