Pour le patron français de l’Organisation mondiale du commerce, le continent africain, qui souffre de la hausse des prix alimentaires, est « le futur grenier de la planète ». À condition de renforcer ses capacités commerciales.
Dominique Strauss-Kahn sera-t-il candidat à la présidentielle de 2012 ? Ses fonctions au FMI lui imposent le silence. Alors il répond par des énigmes. Pour l’instant, sa cote de popularité reste stratosphérique.
Doté d’un remarquable potentiel humain et naturel, le Cameroun fait pourtant du surplace en matière économique et sociale. En cause, le manque d’infrastructures et des élites adeptes du statu quo.
Entre chantiers lucratifs et protection de la nature, les impératifs économiques l’ont emporté au Cameroun. Les Pygmées en sont les premières victimes.
À trop répéter que la Tunisie était un modèle de développement, on s’interdit de comprendre la dimension économique de la révolution qui la secoue, tant le décalage est spectaculaire entre sa macroéconomie et le vécu de ses habitants.
Ancien résistant et ancien diplomate, il a publié fin octobre un petit livre pour dénoncer le pouvoir de l’argent et lancer cet appel : « Indignez-vous ! » Son succès imprévu – 650 000 exemplaires vendus – en dit long sur l’état de l’opinion.
Le train à grande vitesse (TGV) qui devrait relier, à partir de 2016, Tanger à Rabat en une heure et vingt minutes, contre trois heures et cinquante-cinq minutes aujourd’hui, ne sera pas financé par la Banque européenne d’investissement (BEI).
Pour faire adopter certaines de ses réformes par un Congrès désormais hostile, le président a choisi la voie du compromis avec les républicains. Du coup, les démocrates « libéraux » hurlent à la trahison.
L’ONU veut réunir 17 milliards de dollars par an (12,7 milliards d’euros) d’ici à 2030 pour défendre les pays très pauvres contre le réchauffement climatique.
La défaite des démocrates lors des midterm ne compromet pas la réélection de Barack Obama, dans deux ans, mais plombe la poursuite des réformes. Du coup, le président va pouvoir se consacrer à la politique internationale.
À en croire le dernier rapport du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), le continent reste en queue de peloton, mais a, depuis vingt ans, réduit son retard sur le reste du monde (l’Asie exceptée) en matière d’espérance de vie, d’éducation et de revenus.
Le phénomène ultra-conservateur et réactionnaire des « Tea parties » qui s’est levé en 2009 pourrait, par ses excès et ses extravagances, favoriser le camp démocrate mené par Barack Obama lors des élections de la mi-mandat qui ont lieu le 2 novembre aux États-Unis.
Les syndicats français (CGT, CFDT, FO, CFTC, CGE-CGC, Unsa, FSU, Solidaires) ont décidé d’organiser, le 28 octobre et le 6 novembre, deux nouvelles journées d’action nationales – la septième et la huitième en deux mois – contre le recul de l’âge légal de la retraite de 60 à 62 ans.
Les chiffres publiés par l’institution soulignent le retour à une croissance de 5 % en 2010. Les politiques macroéconomiques saines mises en place par la plupart des États avant la crise n’y sont pas étrangères.
Outre la « guerre des monnaies », la question du rééquilibrage des sièges, souhaité par les États-Unis, était au coeur de l’assemblée annuelle du Fonds monétaire international (FMI), qui s’est tenue à Washington les 8 et 9 octobre 2010 sans arriver à trancher le problème. Car celui-ci est fort complexe : les premiers à faire les frais de la nouvelle politique américaine ne seraient pas les Européens, mais des pays émergents comme le Brésil, l’Inde ou le Rwanda…
Englué dans les « affaires », lynché par les médias et au plus bas dans les sondages, le chef de l’État voit s’éloigner la perspective de sa réélection en 2012, mais conserve des atouts importants. Trois raisons plaident en sa faveur. Et trois autres en sens inverse.
De l’Italie au Royaume-Uni, en passant par l’Allemagne, la Belgique ou les Pays-Bas, les gouvernements de coalition subissent partout de fortes turbulences. Mais certains davantage que d’autres. Et pas toujours pour les mêmes raisons.
Alors que son bilan est plutôt positif, la cote de popularité de Barack Obama est en berne. À deux mois des élections de mi-mandat, cruciales pour la poursuite de ses réformes, il doit rebondir. Et vite.
Après avoir tenu tête aux financiers européens et tancé son Premier ministre pour excès de pessimisme face à la crise, Nicolas Sarkozy mange son chapeau, contraint de se convertir à un régime d’austérité.
À la fin de l’année, il arrivera au terme de son second mandat à la tête de l’État. En moins de huit ans, l’ancien syndicaliste aura presque réussi à faire de son pays une grande puissance. Sacré bilan !