Les chefs d’État du G5 Sahel se retrouvent ce mardi 30 juin à Nouakchott avec le président français. Ils feront le point sur l’application des conclusions du sommet de Pau qui, le 13 janvier, avait décidé d’intensifier la lutte antijihadiste. Un bilan mitigé.
Application du code minier de 2014, mise en exploitation de Tasiast Sud, rééchelonnement de la dette de Nouakchott à l’égard de Kinross… Pour le ministre mauritanien des Mines, Mohamed Abdel Vettah, l’accord avec le minier canadien va permettre de maximiser les retombées de la plus grande mine d’or du pays.
Le changement à la tête de l’État, l’intermédiation d’acteurs financiers majeurs et des concessions importantes faites par le groupe minier Kinross ont permis aux deux parties de trouver un terrain d’entente.
As du renseignement, le nouveau chef d’état-major général de l’armée mauritanienne, Mohamed Ould Meguett, a reçu pour mission de redresser une armée de moins en moins performante.
Qui sont les riches, qui sont les pauvres ? En prenant en compte la réalité du coût de la vie, les calculs à parité de pouvoir d’achat offrent un nouveau regard sur le monde.
Malgré les attaques terroristes et les grèves qui l’ont contraint à des ajustements budgétaires, le pays est parvenu à maintenir une croissance soutenue, jusqu’à l’épidémie de Covid-19. Et s’emploie à franchir le cap sans trop de dégâts.
Moins contagieux mais beaucoup plus dangereux que le Covid-19, le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Mers-CoV) sévit principalement dans la péninsule arabique.
Censé passer au crible la gestion de Mohamed Ould Abdelaziz, le président de la Commission d’enquête parlementaire Habib Ould Brahim Diah va devoir trouver le juste milieu entre transparence et chasse aux sorcières.
Si les représentants de la France ne siègeront plus au sein des instances monétaires, Paris conservera un droit de regard, notamment en cas de crise, sur la gestion de la nouvelle monnaie.
Le Mali est l’un des premiers pays au monde dont le Club de Paris a suspendu le service de la dette. Vingt pays africains sont en attente de la même mesure. Décryptage.
Les travaux de la commission parlementaire chargée de passer au crible la gestion de Mohamed Ould Abdel Aziz durant ses dix ans au pouvoir sont suivis de près par le Tout Nouakchott. L’ex-président peut-il être condamné ? Éléments de réponse.
Selon l’agence de notation S&P Global Ratings qui s’est penchée sur les 22 États africains qu’elle suit, ces quatre pays sont ceux qui risquent d’avoir le plus de mal à faire face à leurs dettes privées.
La paralysie économique mondiale due au coronavirus provoquera d’importantes réductions d’emplois et de salaires parmi les travailleurs émigrés africains, et donc une chute importante de leurs envois d’argent vers leurs pays d’origine.
Chute des prix du pétrole et pandémie provoqueront une récession dans la majorité des pays du nord de l’Afrique en 2020, indique le FMI dans sa dernière publication.
Dans son rapport « Africa’s Pulse 2020 », la Banque mondiale confirme une récession en Afrique subsaharienne. Elle préconise de maintenir ouvert les couloirs logistiques entre les pays et demande aux créanciers de la zone de geler le service de la dette.
Dans un rapport intitulé « Le coronavirus et l’Afrique », le groupe de conseil Finactu estime que le confinement généralisé de populations qui manquent de filets sociaux (assurances maladie, assurances chômage, retraites…) entraînera une crise économique majeure.
En août, plus de 15 millions d’Africains de l’Ouest seront dans une situation alimentaire très critique, prévient Laurent Bossard, directeur du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest à l’OCDE.
La Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) a demandé, le 30 mars, que les pays en développement reçoivent une aide de 2 500 milliards de dollars pour surmonter le choc sanitaire et économique du Covid-19 et notamment que 236 milliards de dollars de la dette africaine soient reportés ou annulés.
La directrice générale du FMI craint que la chute des exportations et des prix des matières premières n’entraîne une vague de faillites d’entreprises et de licenciements de salariés dans les pays émergents.
Selon Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des économistes français, les gouvernements africains n’ont pas le choix : pour faire face à la crise, ils devront s’affranchir des règles qui prévalent en matière de déficits ou d’endettement.
L’Afrique s’apprête à subir de plein fouet les répercussions économiques de la pandémie. Si la Banque mondiale et le FMI se disent prêts à mobiliser des centaines de milliards de dollars à l’échelle mondiale, quid des pays les plus fragiles, en particulier ceux dépendant des matières premières ?
Après son annonce de ne pas briguer un troisième mandat pour les présidentielles d’octobre, le président de la Côte d’Ivoire a dressé le bilan de ses neuf années au pouvoir.
Une croissance forte, des investissements soutenus, un déficit et une dette maîtrisés… Le Programme d’actions du gouvernement (PAG) a remis le pays sur les rails. Mais les performances qu’il a permis d’enregistrer sont-elles pérennes ?
La croissance spectaculaire du secteur solaire hors réseau dans le monde apportera l’électricité à 823 millions de personnes supplémentaires en 2030, à condition d’accélérer des investissements jugés aujourd’hui insuffisants par la Banque mondiale.
L’attitude protectionniste du Nigeria rend difficile l’adoption prochaine d’une monnaie commune à l’échelle de la Cedeao, souligne un rapport de l’agence américaine, qui affiche en revanche sa confiance dans la future monnaie de l’Uemoa.
Dans son rapport « Où investir en Afrique en 2020 », la banque sud-africaine Rand Merchant Bank (RMB) recense pour la première fois la Somalie dans son classement, le Maroc surclasse l’Afrique du Sud et le Sénégal décrocherait le ruban bleu de la croissance entre 2019 et 2024.