Pour que l’eco se substitue au franc CFA, comme cela a été annoncé à Abidjan le 21 décembre 2019, il lui reste à franchir une course d’obstacles techniques, juridiques et politiques. Impossible donc de prédire une date de naissance effective.
Une commission d’enquête parlementaire a été crée pour « faire la lumière » sur les onze années de pouvoir de Mohamed Ould Abdelaziz. Votée à l’unanimité, y compris par le parti au pouvoir, elle doit notamment se pencher sur la gestion des revenus pétroliers et l’attribution de marchés publics.
Les deux milliards de dollars alloués le 31 janvier durant la visite officielle à Abou Dhabi du président Ghazouani par les Émirats arabes unis sous forme d’investissements et d’un prêt viennent à point nommé pour tirer l’État mauritanien d’une mauvaise passe financière.
Dans son rapport 2020 sur « Les perspectives économiques en Afrique » qu’elle a publié le 30 janvier, la Banque africaine de développement (BAD) se montre relativement optimiste sur la santé du continent malgré les secousses qui perturbent le commerce mondial.
Pas un mois ne se passe sans que des organismes multilatéraux, comme le FMI ou la Banque mondiale, ne tirent la sonnette d’alarme en raison de la montée de la dette publique dans les pays en développement en général et africains en particulier. Par rapport aux années 2000, le fardeau a doublé voire triplé, et un bon tiers des pays africains risquent d’avoir des difficultés à rembourser leur dette.
La mise en place annoncée fin décembre par Alassane Ouattara d’un « eco-UEMOA », indexé sur l’euro et garanti par la France, est vue par les pays d’Afrique de l’Ouest hors zone CFA comme un parasitage de l’instauration de « l’eco-Cedeao », monnaie unique flexible que les États d’Afrique de l’Ouest ont prévu d’adopter en 2020.
L’Agence française de développement (AFD) et les éditions La Découverte ont décidé de combler le vide qui existait en matière d’économie africaine, alors que chaque année, paraissent des ouvrages analysant l’économie mondiale ou l’économie française. L’institution financière publie pour la première fois un livre sur « L’économie africaine » (1).
Les deux associations de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW) et Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA) saluent les réformes engagées par le président Mohamed Ould El Ghazouani, mais attendent de nouvelles avancées, sur la peine de mort et l’esclavage notamment.
En dépit d’une légère reprise de la croissance, l’agence Moody’s juge l’Afrique subsaharienne trop endettée pour faire face à d’éventuels chocs externes commerciaux, financiers ou climatiques.
D’après ses perspectives économiques dévoilées le 8 janvier, la Banque mondiale s’attend à ce que l’Afrique tire son épingle du jeu dans un contexte mondial modérément rassurant.
La mainmise du président Mohamed Ould Ghazouani sur la Mauritanie a été consacrée lors d’un congrès de l’Union pour la République (UPR), ce dimanche à Nouakchott, en l’absence de son fondateur, l’ex-chef de l’État Mohamed Ould Abdelaziz.
En transformant le franc CFA en « eco transitoire » pour les pays de l’UEMOA, ces derniers anticipent sur la naissance de l’eco de la Cedeao, pour lequel de nombreuses questions restent en suspens. Revue des étapes à venir.
Après trois ans de bras de fer, les relations d’affaires entre Libreville et Paris s’apaisent et reprennent sur de meilleures bases, avec l’arrivée de nouveaux investisseurs.
L’analyste et consultant librevillois revient sur les handicaps de l’économie gabonaise, sur les résultats mitigés du Plan de relance économique (PRE) 2017-2019 et analyse les conditions de la reprise, sur laquelle il se montre néanmoins optimiste.
Retour de la croissance après deux années d’atonie, hausse des recettes supérieure aux objectifs… La relance est timide mais réelle. Et l’État semble décidé à mener les réformes qu’exige une situation encore précaire.
À la tête du Fonds monétaire international depuis deux mois, la Bulgare a effectué son premier voyage officiel sur le continent. Elle se penche ici sur les grands défis qui l’attendent.
Le Fonds monétaire international (FMI) accorde à la Mauritanie une nouvelle tranche du prêt signé en 2017. L’institution attribue à Nouakchott un satisfecit pour son pilotage macro-économique, moins pour sa gouvernance.
Les indicateurs sont au rouge pour l’économie algérienne, dépendante du pétrole et du gaz, qui s’ouvre à l’étranger sans l’assumer vraiment, comme en attestent les programmes des candidats de cette élection présidentielle qui se déroule en plein mouvement de contestation populaire.
Six chefs d’État ouest-africains ont soutenu qu’il n’y aura pas de développement si le FMI, la Banque mondiale et l’OCDE ne révisent pas leurs analyses macro-économiques sur leurs pays.
C’est un bilan en demi-teinte qui se dessine après la troisième édition de l’initiative Compact with Africa qui a réuni, le 19 et le 20 novembre à Berlin, douze chefs d’État africains autour d’Angela Merkel, la chancelière allemande. L’enjeu était d’intégrer les entreprises aux investisseurs qui comptent en Afrique.
Mi-décembre, le Fonds monétaire international (FMI) devrait accorder à la République démocratique du Congo (RDC) une aide d’urgence, malgré un budget 2020 peu crédible.
Le rapport 2019 sur les pays les moins avancés (PMA), publié mardi 19 novembre par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), propose qu’ils soient aidés à se doter d’un État fort grâce au renforcement de leurs capacités de négociations, de planification et d’organisation.
L’Europe reprend d’une main l’aide qu’elle apporte de l’autre à l’Afrique. Telle est la conclusion de l’étude « Politique agricole commune : quelle cohérence avec le développement des agricultures paysannes du sud » publiée en octobre par Coordination Sud.
Le président Cyril Ramaphosa a ouvert la Conférence pour l’investissement en Afrique du Sud le 5 novembre, dont il attend 73 milliards d’euros en neuf ans. Bien que l’agence Moody’s n’a pas déclassé à nouveau le pays, la charge de la dette demeure menaçante.
Si les exportations de la France en Afrique ont doublé depuis 2001, ses parts de marché y ont été divisées par deux. En cause : une vision archaïque qu’il faut dépasser.
Si la conjoncture mondiale freine la reprise dans les économies du Maghreb et du Moyen-Orient, selon les prévisions du FMI publiées le 28 octobre, des raisons plus locales comme les déficits, les dettes et la mauvaise gouvernance y contribuent aussi.
Une vaste arnaque, dont le préjudice se chiffrerait à plusieurs dizaines de milliers d’euros, a provoqué l’effondrement du marché immobilier en 2018, et même fragilisé les banques. Le coupable ? Un saint homme, marabout très respecté et proche du pouvoir, murmure-t-on.
Depuis leur réouverture en décembre 2017, les circuits dans l’Adrar attirent de plus en plus de voyageurs, séduits par la beauté du désert et des cités anciennes.
En dépit des difficultés du secteur minier, les indicateurs s’améliorent, notamment grâce à des ajustements budgétaires et à la croissance du PIB non extractif. Mais beaucoup reste à faire en matière de climat des affaires.