La publication du rapport Doing Business 2020 par le groupe Banque mondiale le 24 octobre confirme que l’Afrique améliore trop lentement son climat des affaires. Parmi les 50 pays à avoir fait le plus de progrès au monde, seuls deux sont africains.
Dans les rangs de l’Union pour la République (UPR), le parti du président Mohamed Ould Ghazouani, certains critiquent la faible présence de proches de Mohamed Ould Abdelaziz dans l’équipe gouvernementale, allant même jusqu’à soupçonner le nouveau chef de l’État de vouloir lancer son propre mouvement.
Après leurs résultats décevants à la présidentielle, deux des principales forces politiques, Tawassoul et l’Union des forces de progrès, tentent de surmonter leurs divisions.
Tant que les États-Unis n’auront pas retiré le Soudan de la liste des pays soutenant le terrorisme, ce pays ne pourra obtenir un allègement de la dette de plus de 150 milliards de dollars qui l’étrangle.
Investi à la tête de l’État le 1er août, Mohamed Ould Ghazouani pose les premiers jalons de son programme, reçoit les représentants de la classe politique et rompt progressivement avec le style de son mentor et prédécesseur.
Les prévisions de croissance de l’Afrique subsaharienne publiées par le Fonds monétaire international (FMI) le 18 octobre font état d’un ralentissement sous l’effet d’une poussée du protectionnisme.
Guerres commerciales, incertitudes géopolitiques, baisse des prix des matières premières et ralentissement des réformes affaiblissent la croissance en Afrique subsaharienne, alerte la Banque mondiale.
Leader naturel de la Cedeao, le Nigeria, locomotive économique et géant démographique n’assume cependant pas les responsabilités que lui confèrent sa puissance et sa taille.
Depuis près de quarante-cinq ans, les quinze membres de la Cedeao avancent sur la voie de l’intégration. Cependant, beaucoup reste à faire en matière d’infrastructures et d’harmonisation des économies, encore très disparates, pour parvenir à l’édification d’une communauté à part entière.
Kristalina Georgieva, économiste bulgare de 66 ans, a succédé le 1er octobre à Christine Lagarde au poste de directrice générale du Fonds monétaire international (FMI). Son parcours à la Banque mondiale ou à la Commission européenne lui a donné plusieurs occasions de travailler avec le continent africain.
La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) propose des outils pour permettre à l’Afrique de lutter, elle aussi, contre le réchauffement climatique. Au premier rangs desquels une économie plus dirigée et un accroissement des investissements dans le secteur de l’énergie.
Si l’équilibre budgétaire a été rétabli, la prudence reste de mise, d’autant qu’il reste beaucoup à faire pour assurer l’essor des activités non extractives et, surtout, pour faciliter la vie du secteur privé.
Le Niger fait ses calculs : sa production énergétique est en passe de faire de lui un exportateur, et la production pétrolière va même multiplier la contribution du secteur aux recettes de l’État par 2,3.
Avec ses bonnes performances macroéconomiques et l’amélioration du climat des affaires, le pays inspire désormais confiance aux bailleurs de fonds et aux investisseurs.
Moody’s a ausculté la résistance des économies d’Afrique subsaharienne : pour l’agence de notation, les pays les plus capables de réagir en cas de crise économique sont ceux qui maîtrisent leurs dépenses publiques obligatoires. Rwanda, Cameroun et Côte d’Ivoire tireraient leur épingle du jeu. Namibie, Maurice et Afrique du Sud sont les pays les plus fragiles, d’après le même rapport.
Tous ceux qui espèrent ou qui redoutent une rupture entre le président Mohamed Ould Abdelaziz et son successeur élu Mohamed Ould Ghazouani en ont été pour leurs frais, jeudi 1er août, lors de la cérémonie d’investiture de ce dernier au Centre international des conférences El Mourabitoune à Nouakchott.
À la veille de l’investiture jeudi 1er août de son successeur et dauphin Mohamed Ould Ghazouani, le président sortant Mohamed Ould Abdelaziz a offert à Nouakchott un dîner d’adieu à plus de 400 convives, dont de nombreux chefs d’État et hauts responsables africains.
Proposée pour la présidence de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde a cessé de diriger le Fonds monétaire international (FMI). Durant ses huit années passées à la tête de l’institution, elle a sillonné l’Afrique et contribué à adoucir l’image de « Père Fouettard » du Fonds.
Grâce à des investissements publics massifs et à des choix stratégiques, Kigali se libère progressivement de la dépendance aux aides extérieures, tout en continuant d’afficher une forte croissance. De quoi se hisser dans le groupe des pays à revenu intermédiaire ?
En Mauritanie, le géant canadien Kinross affirme ses ambitions pour le développement de son gisement d’or de classe mondiale, malgré des désaccords avec Nouakchott. Rencontre avec Brahim M’Bareck, vice-président des relations extérieures de Tasiast Mauritanie Limited S.A.
Alors que les accords de Cotonou signés en 2000 entre les 48 pays d’Afrique subsaharienne et l’Union européenne expireront le 29 février 2020, les négociations ont débuté entre les deux parties pour repenser leur partenariat.
Selon un rapport de la Banque mondiale, l’augmentation des gains de productivité – condition sine qua non d’un véritable décollage – et l’amélioration du niveau de vie passent par le développement urbain.
Malgré des indicateurs économiques en progression, le dernier rapport de la Banque mondiale sur l’économie mauritanienne pointe la surreprésentation de l’État sur les marchés nationaux et des freins structurels qui empêchent le développement d’un secteur privé diversifié.
Le Quai d’Orsay déconseille encore aux voyageurs de se rendre dans toute la moitié est de la Mauritanie, mais aucun attentat n’y a été perpétré depuis dix ans, permettant à certaines régions de se rouvrir au tourisme. Au cours de la saison 2018-2019, l’Adrar a ainsi accueilli 4 000 touristes européens.
Relance du secteur minier, reprise des investissements étrangers, mise à niveau des capacités énergétiques… Le pays connaît son plus fort cycle de croissance depuis l’indépendance. Mais beaucoup reste à faire pour diversifier les activités et améliorer le quotidien.
Vingt-deux membres de l’Union africaine ont ratifié l’accord prévoyant la création de la Zone de libre-échange continentale, signé le 21 mars 2018 par 49 États africains. Cette dernière verra le jour le 30 mai prochain, mais des règles doivent encore être précisées.
Malgré le contexte difficile, la croissance devrait se maintenir durablement grâce aux efforts des pouvoirs publics, ainsi qu’à la vitalité des secteurs agricole et minier.