Depuis 2016, la Mauritanie est le nouvel eldorado des industriels et des orpailleurs. Mais l’État, s’il consent à voir son sous-sol exploité, n’est pas prêt à le céder à n’importe quel prix.
Selon Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient, Afrique du Nord et Asie centrale au Fonds monétaire international (FMI), c’est l’incertitude qui domine sur la croissance des pays du Maghreb et du Moyen-Orient.
Les prévisions du Fonds monétaire international (FMI) publiées vendredi 12 avril confirment le regain de croissance en Afrique subsaharienne, où les économies devraient progresser de 3,5 % en 2019 contre 3 % en 2018.
La baisse de 2,7 % de l’aide au développement en 2018 suscite l’inquiétude d’Angel Gurria, le secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), qui a présenté le 10 avril les chiffres collectés auprès de ses 30 membres par son Comité d’aide au développement.
Les Français se font plus généreux, si l’on en croit le sondage réalisé en février 2019 par l’institut CSA pour l’Agence française de développement (AFD) auprès d’un échantillon national représentatif de la population française de 15 ans et plus.
Malgré sa résilience, le système économique algérien a urgemment besoin d’être réformé pour sortir de la dépendance aux hydrocarbures, libérer les énergies et offrir des débouchés à une population majoritairement jeune.
Multiplication du nombre d’opérateurs, entrée en exploitation de nouvelles mines, hausse de la production sur plusieurs sites… Le secteur aurifère malien se porte particulièrement bien.
Le 14 février, la Chambre des mines du Mali a signé avec le bureau d’étude et de conseil en ingénierie et en recherche appliquée (Cira) une convention lui confiant des études de préfaisabilité sur un projet de voies ferrées sur 4 740 km, reliant Kidal à Conakry, Dakar et San Pedro.
Il y a un an, 49 États africains créaient une zone de libre-échange. Mais les nombreuses barrières réglementaires et logistiques freinent l’unification économique du continent.
Chaîne de commandement, discipline, présence militaire en zone sensible, renforcement des services de renseignement et confiance des populations… Hanena Ould Sidi, commandant de la Force conjointe du G5 Sahel, détaille les axes de la stratégie qu’il entend déployer.
Après trois ans à la tête du ministère malien de l’Économie et des Finances, Boubou Cissé, 45 ans, s’est imposé comme l’un des poids lourds du gouvernement. Avec le Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, il prépare un recentrage de l’économie afin qu’elle ne dépende plus exclusivement de l’or et du coton.
Pour faire décoller la croissance et financer les chantiers indispensables à son essor, l’exécutif en appelle aux chefs d’entreprise. Lesquels répondent pour l’instant présent.
Le ministère français des Affaires étrangères a reconnu, le 6 mars, la bonne sécurité d’une grande partie du Sahara mauritanien en faisant passer la zone de la couleur orange, « déconseillé sauf raison impérative », à la couleur jaune, « vigilance renforcée ».
Alors qu’en prononçant un premier discours très consensuel, Mohamed Ould Ghazouani, le dauphin du président Aziz pour l’élection du 23 juin, semble avoir séduit certains membres de l’opposition, cette dernière peine à s’entendre sur les noms de ses candidats.
Grâce à des choix stratégiques avisés et à une conjoncture favorable dans les secteurs clés, le gouvernement sénégalais affiche un bilan positif. Mais la population attend une amélioration plus tangible de ses conditions de vie.
À moins de cinq mois de la présidentielle, Mohamed Ould Abdelaziz a choisi l’actuel ministre de la Défense pour lui succéder. En cas de victoire, ce dernier aura-t-il les mains libres pour mener la politique de son choix ? Portrait d’un général à qui l’on ne connaît pas d’ennemi.
Une fois de plus le rapport 2019 de la banque sud-africaine Rand Merchant Bank (RMB) intitulé « Où investir en Afrique » se révèle un outil précieux pour les investisseurs petits et grands, car il compile les meilleures statistiques sur le continent et dans tous les domaines (politique, financier, juridique, social, technique).
Mohamed Ould Abdelaziz a avancé le nom du général Ghazouani, ministre de la Défense, comme éventuel candidat de la majorité présidentielle à l’élection présidentielle de juin 2019. Interrogé par Jeune Afrique, le général confirme.
L’agence de notation Moody’s n’est pas très rassurée sur l’évolution de la santé économique de l’Afrique subsaharienne en 2019, si l’on en croit les prévisions qu’elle a publiées le 14 janvier.
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a appelé à stopper les différentes initiatives visant à réviser la Constitution, ce qui lui aurait permis de briguer un troisième mandat.
Selon ses perspectives 2019, rendues publiques le 8 janvier, la Banque mondiale s’attend à une nouvelle accélération de la croissance en Afrique subsaharienne qui passerait de 2,6 % en 2017 à 2,7% en 2018 et à 3,4 % en 2019.
Des financements mobilisables et mieux répartis, des projets réalistes et hiérarchisés… Le G5 Sahel pourrait cette fois tenir ses engagements, et ce avant 2021.
Après deux années de récession, la croissance reprend timidement des couleurs en Afrique centrale. Mais, si la catastrophe a pu être évitée, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.
Tous les pays membres de la Cemac ne respectent pas l’obligation d’apporter leurs gains en devises à la Beac, préférant en déposer une partie sur un compte plus rémunérateur à l’étranger. Rompre avec cette pratique pourrait leur permettre de reconstituer leurs réserves de change, préconise le FMI.
De nombreux cadres et militants de wilayas ont plaidé en faveur d’un troisième mandat pour le président Mohamed Ould Abdelaziz, interdit par la Constitution.
La Mauritanie a depuis jeudi 20 décembre un nouveau Conseil constitutionnel, où l’opposition a fait son entrée pour la première fois. Les neuf membres nommés par décret présidentiel seront dirigés par l’ex-ministre de la Défense Bathia Mamadou Diallo, qui remplace au poste de président Sghaïr Ould M’Bareck.