Principaux indicateurs au vert, croissance au beau fixe. L’activité ivoirienne est l’une des plus dynamiques du continent. Mais certains secteurs clés donnent quelques signes d’essoufflement.
La Côte d’Ivoire doit accélérer son programme de lutte contre le réchauffement climatique. Tel est le message que la Banque mondiale a adressé en juillet au gouvernement dans un chapitre de son dernier rapport sur le pays.
Avec l’ouverture du Collège de défense du G5 Sahel à Nouakchott, le pays de Mohamed Ould Abdelaziz se pose plus que jamais comme le pivot de la lutte antijihadiste dans la zone.
De passage à Paris pour une conférence destinée à attirer les investisseurs dans le pays, le premier ministre cap-verdien revient pour Jeune Afrique sur la situation économique de l’archipel et les enjeux de son Plan stratégique de développement durable.
21 millions d’Africains ont acheté en ligne l’an dernier, ce qui représente moins de 2 % du total mondial. Le continent reste donc largement en retrait de ce nouveau mode de consommation, qui connaît pourtant une croissance régulière depuis 2014.
Ce sont finalement 2,4 milliards d’euros qui ont été promis par les bailleurs de fonds aux pays du G5 Sahel. Un programme d’urgence de 260 millions d’euros sera destiné à l’hydraulique, à la gestion des conflits intercommunautaires et à la sécurité intérieure.
Au terme de la conférence du 6 décembre à Nouakchott, qui rassemblera chefs d’État de la région, dirigeants européens et représentants des bailleurs de fonds, les pays du G5 Sahel pourraient bénéficier de presque 2 milliards d’euros, destinés à financer des projets de développement dans les zones frontières ou en proie à des troubles.
Les classes moyennes africaines n’ont pas suffisamment confiance dans le système bancaire traditionnel pour lui confier son épargne, préférant des alternatives informelles. Des innovations telles que le mobile banking ou la microfinance changent la donne en permettant de mobiliser ces fonds pour le développement.
La Conférence des Nations unies sur le commerce et l’industrie (Cnuced) publie, mardi 20 novembre, un rapport intitulé « L’entrepreneuriat au service de la transformation structurelle : changer de cap », qui remet en cause pas mal d’idées reçues, en invitant les gouvernements à aider les grandes entreprises et pas seulement les PME.
Si le FMI, après sa mission de 6 au 14 novembre à Brazzaville, relève des « progrès considérables » en matière de gouvernance et l’embellie provoquée par la hausse des cours du pétrole, le Congo ne peut toujours pas espérer d’aide du FMI avant un accord avec ses créanciers extérieurs.
Donald Trump a informé le Congrès américain qu’à partir du 1er janvier 2019, il mettra fin « à l’admissibilité de la Mauritanie aux avantages en matière de préférence commerciale, en vertu de la loi sur la croissance et les perspectives économiques en Afrique (Agoa), en raison des pratiques de travail forcé ».
L’édition 2019 du classement Doing Business établi par la Banque mondiale pour évaluer la qualité de l’environnement des affaires a été publié le 31 octobre. Djibouti, le Togo et le Kenya gagnent de nombreuses places grâce à l’adoption de mesures d’assouplissement économique.
Les « Statistiques des recettes publiques en Afrique » publiées le 31 octobre par l’OCDE confirment le coup de frein subi ces derniers mois par les recettes publiques africaines du fait du ralentissement économique mondial et de la chute des prix des matières premières.
Le président Mohamed Ould Abdel Aziz a nommé Premier ministre, lundi 29 octobre, Mohamed Salem Ould Béchir. Ancien ministre et directeur de plusieurs sociétés d’État, celui-ci remplace à ce poste Yahya Ould Hademine.
L’Afrique est partagée au sujet d’Emmanuel Macron. Elle envie sa jeunesse, qui tranche avec l’âge moyen de ses chefs d’État. Elle applaudit le milliard d’euros de dons supplémentaires inscrits au budget 2019 de l’Agence française de développement (AFD). Mais elle s’agace quand le président français lui dit crûment ses vérités.
Pour Emmanuel Macron, la France doit travailler sur un pied d’égalité avec le continent Africain. Elle se montrera plus généreuse mais n’en restera pas moins pragmatique.
Christophe Lecourtier revient pour Jeune Afrique sur la stratégie de Business France, dont il est le directeur général et plaide en faveur d’une politique volontariste vis-à-vis de l’Afrique.
Comme chaque année, le Forum économique mondial vient de publier son Indice mondial de la compétitivité. Si dix-sept économies africaines figurent par les vingt derniers du classement, certaines pays tirent malgré tout leur épingle du jeu.
En augmentant une nouvelle fois ses taux d’intérêt, la Banque centrale américaine, la Federal Reserve (Fed), est-elle « tombée sur la tête », comme l’a déclaré Donald Trump, catastrophé par la chute de Wall Street qui en a résulté, le 11 octobre dans l’émission matinale Fox & Friends, sur Fox News ?
Estimant que « l’économie mondiale entre dans une période d’incertitudes politiques inhabituellement élevées », l’institution financière internationale a révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour l’Afrique subsaharienne, comme l’avait fait la Banque mondiale il y a une semaine.
L’agence Fitch a révisé à la hausse la perspective attachée à la note « B » qu’elle attribue à la dette gabonaise en la faisant passer de « négative » à « stable », le 5 octobre.
Élu président de l’Assemblée nationale le 8 octobre, Cheikh Ould Baya, un député issu du parti au pouvoir et un proche du président Mohamed Ould Abdelaziz, a recueilli 118 voix contre 27, face au candidat du parti islamiste Tawassoul.
Le « Rapport annuel 2017 de la Zone franc » établi par la Banque de France met en avant des chiffres de croissance qui progressent lentement et des niveaux d’endettement qui explosent. Un constat qui a alimenté les « discussions particulièrement franches » des ministres des Finances de la Zone, lundi à Paris.
Initiative conjointe de l’OCDE et du PNUD, les « Inspecteurs des impôts sans frontières » ont permis aux États africains de récupérer 244,2 millions de dollars depuis 2015. Un programme efficace : pour chaque dollars alloué à cette organisation, une hausse des recettes fiscales recouvrés de 140 dollars a été constatée.
Si la Banque mondiale anticipe une poursuite la reprise en Afrique subsaharienne, avec une progression de l’activité de 2,3 % en 2017 à 2,7 en 2018, elle n’en pointe pas moins une accumulation de nuages à l’horizon : baisse de la demande de produits de base, guerre commerciale États-Unis-Chine, remontée des taux dans les pays développés…
Dans le rapport qu’elle a publié le 27 septembre sur sa stratégie pour la Côte d’Ivoire (2018-2022), la Banque africaine de développement (BAD) semble décidée à à renforcer son soutien à l’agriculture, jusque-là loin derrière les infrastructures et l’énergie, qui restent ses secteurs de prédilection.
« Ses métropoles sont la synthèse des maux qui affligent l’Afrique, mais elles sont aussi un monde d’opportunités. » On ne peut mieux résumer la problématique urbaine du continent que ne l’a fait Rémi Maréchaux, directeur Afrique et océan Indien au Quai d’Orsay, à l’ouverture de la conférence « Les villes en Afrique », organisée par le patronat français (Medef International) le 10 septembre.
La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement s’inquiète d’une économie mondiale « sous tension » et met en garde contre « l’impuissance à corriger les inégalités et les déséquilibres créés par l’hypermondialisation ».
Une semaine après la victoire du parti au pouvoir au second tour des élections législatives, régionales et locales en Mauritanie, le professeur de droit Lô Gourmo Abdoul affirme qu’une modification constitutionnelle permettant au président Aziz de briguer un troisième mandat est impossible, sauf coup d’État juridique.