Débarqués à New York il y a dix ou vingt ans, les immigrés africains se sont installés à Harlem. Ils subissent aujourd’hui les effets de la récession. Et de la pression immobilière.
Jeunes et enthousiastes, les membres du lobby juif libéral jouent à fond la carte d’Internet et rêvent de contester la suprématie des faucons de l’Aipac. Favorables à la création d’un État palestinien, ils s’efforcent d’influencer la politique étrangère américaine au Moyen-Orient.
Difficile pour eux d’accéder à la reconnaissance sociale dans un pays encore traumatisé par les attentats du 11 Septembre. Paradoxalement, ils sont plus nombreux à réussir dans la politique que dans les affaires ou les médias.
Depuis 1968, la plupart des grandes agglomérations américaines ont été, à un moment ou à un autre, dirigées par un Africain-Américain. Et les élections municipales qui s’achèvent ce 1er décembre n’infirment pas la tendance.