Face à l’absence de solution politique et à la suspension des financements de la communauté internationale, la Cour électorale spéciale malgache évoque un « cas de force majeure », ouvrant la voie à un nouveau report de l’élection présidentielle sur la Grande Île. Mais la CES ne fait que constater un échec auquel elle a elle-même largement contribué.
Le Syndicat des journalistes malgaches, SJM, a envoyé une lettre aux représentants de la communauté internationale pour leur demander de soutenir la réouverture de 77 stations de radio et télévision fermées depuis 2009. À quelques semaines des élections prévues en juillet, les médias audiovisuels sont largement dominés par le pouvoir de transition.
Le dépôt des candidatures à la présidentielle a pris fin, dimanche 28 avril. La Cour électorale spéciale doit statuer sur un nombre record de 49 dossiers. Et publier d’ici à la fin de la semaine la liste de ceux qui ont été validés. Un travail qui s’annonce laborieux.
La candidature de la femme de l’ancien président malgache, Marc Ravalomanana, est présentée comme une solution consensuelle par la mouvance de l’ex-chef de l’État. Elle pose pourtant déjà de nombreux problèmes.
Les témoignages de jeunes femmes malgaches victimes d’abus sexuels et d’esclavage moderne en Arabie saoudite ou au Koweït se multiplient. Le rôle des autorités malgaches dans le scandale reste trouble.
L’arrivée de la saison chaude et humide met les autorités sanitaires de Madagascar en état d’alerte. Parmi les épidémies estivales, la peste a touché plusieurs dizaines de Malgaches ces dernières semaines. Un fléau toujours très néfaste sur le continent.