La France n’a pas de leçons à donner, le ministre de la Coopération en est convaincu. Sauf que, si les états africains sont libres, ils ne font plus ce qu’ils veulent… À n’en pas douter, les révolutions arabes sont passées par là. Interview.
Deux jours après avoir fait réprimer des manifestations dansle sang, le chef de l’État du Malawi, Bingu wa Mutharika a accusé ses opposants d’être « sous l’emprise de Satan ».
Trois mois après son accession au pouvoir, le nouveau président du Niger ne connaît pas d’état de grâce. Une guerre se déroule à ses frontières, les terroristes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique sont plus que jamais menaçants et l’économie est à reconstruire… Pour ce démocrate socialiste, grand admirateur du calife Omar, la tâche s’annonce rude.
Plusieurs milliers de personnes sont mortes dans les geôles tchadiennes du régime Habré, entre 1982 et 1990. Les archives de la sinistre Direction de la documentation et de la sécurité (DDS) ont parlé.
Quatre policiers ont été condamnés à mort en RDC pour l’assassinat du directeur de l’ONG la Voix des sans-voix. Retour sur un verdict très attendu avec le réalisateur belge Thierry Michel.
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de RDC nie tout projet de reporter le scrutin présidentiel au 24 décembre 2011, contrairement à ce que prévoyait un document interne révélé par « Jeune Afrique ». Elle balaye par ailleurs les soupçons pesant sur l’utilisation des fonds qu’elle a réclamés à son antenne du Nord-Kivu.
Six mois après son investiture, le président Alpha Condé commence à récolter les fruits de la bonne tenue de la première élection démocratique en Guinée. Avec la visite du commissaire européen au développement prévue le 6 mai, l’UE manifeste son appui à la démocratie guinéenne naissante.
À l’occasion de la toute première visite officielle de Jacob Zuma à Paris, les 2 et 3 mars, Nicolas Sarkozy, heureux de démontrer qu’il entretient des liens hors du traditionnel pré carré francophone, a reçu son homologue sud-africain avec les honneurs. Paris et Pretoria sont pourtant loin d’être d’accord sur tout. Et ce sont sur les dossiers diplomatiques, davantage que sur les questions économiques, que les divergences apparaissent. Revue de détail avec Maite Nkoana-Mashabane la ministre sud-africaine des Affaires étrangères.
Dure mission que celle du représentant spécial du secrétaire général de l’ONU à Abidjan. Mais l’homme est tenace et dit n’avoir « aucun sentiment personnel » à l’égard du président sortant, qui ne lui pardonne pas d’avoir validé la victoire d’Alassane Ouattara. Interview.
Officiellement, les chefs d’État qui se sont réunis fin janvier à Addis-Abeba ont parlé d’une seule voix et reconnu la victoire d’Alassane Ouattara face à Laurent Gbagbo à l’élection présidentielle ivoirienne. Rarement, pourtant, ils auront été aussi divisés sur ce dossier. Retour sur un sommet crucial pour l’avenir de la stabilité en Côte d’Ivoire.
Petits bruits de couloirs ou absences remarquées… Le sommet de l’Union africaine qui s’est déroulé à Addis-Abeba du 27 au 31 janvier n’a pas échappé à la règle : il se passe toujours quelque chose en dehors des grandes assemblées.
Le Conseil Paix et sécurité (CPS) s’est réuni, vendredi soir, en marge du 16ème sommet de l’Union Africaine (UA), pour parler de la situation en Côte d’Ivoire. Des discussions « très dures » qui ont abouti à la mise en place d’un panel de chefs d’État dont les décisions seront connues dans un mois. Pas question en revanche d’intervenir militairement à Abidjan dans l’immédiat.
Une importante réunion sur la crise ivoirienne se tiendra en marge du sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba samedi soir. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qui doit y prendre part, tente de resserrer les rangs contre Laurent Gbagbo.
C’est ce vendredi après-midi que doit s’ouvrir la réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’UA à Addis-Abeba (Éthiopie) sur la crise ivoirienne. Elle sera déterminante pour légitimer une éventuelle intervention militaire vouée à déloger le président sortant Laurent Gbagbo.
Finie l’unité de façade qu’affichait l’Union africaine (UA) aux premières heures de la crise ivoirienne. Les condamnations du coup de force de Laurent Gbagbo ont perdu de leur vigueur. Ni Laurent Gbagbo ni Alassane Ouattara n’assisteront au 16e sommet de l’UA qui s’ouvre, ce jeudi 27 janvier, à Addis-Abeba, mais chacun espère encore y rallier de nouveaux soutiens.
Son objectif : représenter le Cameroun dans l’épreuve de dressage des JO de Londres, en 2012. En attendant, c’est en France que s’entraîne le cavalier émérite.
Depuis son accession à l’indépendance, le Tchad a connu une instabilité politique matérialisée par les renversements successifs des chefs de l’État depuis Ngarta Tombalbaye. Les élections générales de 2011 et tout le processus préalable à leur préparation annoncent une nouvelle ère de stabilité.
Encore une invitation qui fait désordre. Peu décidé à se laisser impressionner par la Cour pénale internationale (CPI), le président zambien, Rupiah Banda, a convié son encombrant homologue soudanais au sommet de la région des Grands Lacs, le 15 décembre, à Lusaka.
Que faire du président déchu Mamadou Tandja ? La Cedeao exige sa libération, le président sénégalais Abdoulaye Wade la demande, mais la junte s’y refuse pour l’instant, au risque de perdre son crédit auprès de la communauté internationale. L’ancien chef de l’État pourrait finalement être jugé pour haute trahison.
À l’occasion de la sortie de son nouvel album, enregistré à Lagos, le fils de Fela revient sur sa musique, son héritage, les femmes, la politique, le Nigeria… Interview.
L’ancien président de l’Assemblée nationale congolaise, Vital Kamerhe, devrait annoncer, le 14 décembre, son départ du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) et, par conséquent, sa démission de son poste de député, puis officialiser, dans la foulée, la création de son propre parti, l’Union pour la nation congolaise (UNC) – une formation enregistrée auprès du ministère de l’Intérieur en juin 2010 et qui revendique 200 membres fondateurs.
Des conteneurs d’armes saisis au Nigeria et c’est l’émoi dans toute la sous-région : venus d’Iran, ils étaient destinés à Banjul. Le Sénégal se sent menacé.
Embarras à Niamey : la cour de justice de la Cedeao a demandé la libération de l’ancien président, retenu à la Villa verte depuis le putsch du 18 février.