Alain Mabanckou est écrivain et professeur de littérature francophone à UCLA (États-Unis). Depuis 2016, il occupe la chaire de création artistique au Collège de France.
Né vers 1916, Bernard Dadié, le père de la littérature ivoirienne, sera mis à l’honneur lors du Salon du livre de Genève, du 27 avril au 1er mai. L’occasion de revenir sur l’œuvre et le parcours d’un auteur engagé, à la fois romancier, dramaturge et poète. L’écrivain franco-congolais Alain Mabanckou lui rend hommage.
Extraits de « Lettres noires : des ténèbres à la Lumière », d’Alain Mabanckou, leçon inaugurale prononcée au Collège de France le 17 mars, à paraître le 24 avril aux éditions Fayard.
Qui sommes-nous réellement ? Doit-on se fier aux apparences ? C’est, en filigrane, ce que Helen Oyeyemi se demande dans Boy, Snow, Bird, un roman très remarqué à sa parution au Royaume-Uni et aux États-Unis en 2014, et qui vient d’être traduit en français.
Universitaire, romancière et lauréate du prix Femina pour « Les Adieux à la reine » (Seuil, 2002), Chantal Thomas se souviendra à jamais de cette voix singulière de Roland Barthes qu’elle entendit pour la première fois le jour où elle lui téléphona pour assister à ses fameux séminaires au Collège de France.
Marie-Christine Gordien, née en France d’un père guadeloupéen et d’une mère originaire du Massif central, ne découvrira que bien plus tard les paysages insulaires de la terre paternelle.
Beaucoup d’ouvrages évoquant la question du racisme entre le Noir et le Blanc butent souvent sur le principal écueil lié à cette question : une perception manichéenne qui « noircit » un camp et « blanchit » l’autre. Dans « Un racisme en Noir(e) et Blanc(he) », Marie-Andrée Ciprut et Franca Ongarelli Loup évitent ce piège en se retenant de faire de leur livre la somme de leurs expériences respectives.
Dans La sieste, Judith Gueyfier et Alain Serres nous font découvrir la magie de ce moment de repos. Avec des images colorées, on entre dans un monde de rêves et de voyages. Un album poétique et apaisant.