La Première ministre italienne se présente volontiers aux dirigeants africains comme une alliée anti-colonialiste et anti-paternaliste. Un discours qui tranche avec ses actes, notamment en matière de politique migratoire.
En dix ans, Pékin est devenue l’un des principaux partenaires économiques de Tripoli. En se tenant à une prudente équidistance des diverses forces politiques…
Pour la première fois dans l’histoire récente de la Libye, cinq femmes occuperont d’importants ministères dans le nouveau gouvernement guidé par Abdelhamid al-Dabaiba, dont celui des Affaires étrangères et de la Justice.
La ville vit au rythme des découvertes de nouveaux charniers depuis le retrait des forces loyales à Khalifa Haftar à l’été 2020. Les coupables ? Tout semble désigner une fratrie aux méthodes sanguinaires qui a contrôlé la ville cinq ans durant.
Le Bulgare Nickolay Mladenov est nommé envoyé spécial de l’ONU pour la Libye dix mois après la démission de Ghassan Salamé, au terme d’intenses tractations entre États-Unis, Russie et pays africains au sein du Conseil de sécurité.
Qu’est-ce qui a pu pousser Brahim A., jeune migrant travaillant dans la récolte d’olives en Italie, à attaquer la basilique niçoise Notre-Dame-de-l’Assomption ? Jeune Afrique est allé à la rencontre de sa famille, à Sfax.
Accusé de trafic d’êtres humains, Abd al-Rahman al-Milad a été arrêté le 14 octobre. Le Libyen incarne les liens incestueux entre le pouvoir et les trafiquants.
Le chef du Pentagone, Mark Esper, vient d’achever une tournée au Maghreb, à un mois de l’élection présidentielle américaine. Retour sur une visite surprise placée sous le signe de la coopération sécuritaire.
Alors que les tensions géostratégiques attirent tous les regards en Libye, le sort des migrants, dont les départs pour l’Europe ont fortement repris, reste dramatiquement opaque.
Le cessez-le-feu annoncé le 21 août par Fayez al-Sarraj et Aguila Saleh révèle les divisions au sein du camp de l’Est libyen. La question du contrôle de Syrte reste entière.
Entre les ventes d’armes, l’opposition à l’islam politique et à l’activisme turc, Paris et Abu Dhabi ont développé des relations privilégiées. Une amitié qui se cultive au sommet du pouvoir, dans un tout petit cercle : « La cellule diplomatique de l’Élysée, Jean-Yves Le Drian et le président ».
Plus de 4 000 Tunisiens ont débarqué dans la péninsule italienne durant le mois de juillet. Après avoir été mis en quarantaine sur des ferrys en raison du coronavirus, ils vivent dans la crainte d’être renvoyés au pays.
Alliée historique du Gouvernement d’union nationale (GNA) de Tripoli, Rome change de stratégie et s’ouvre à « tous les acteurs impliqués », dont le maréchal Haftar.
Nombre de victimes, causes possibles, organisation de l’aide internationale…. deux jours après la catastrophe qui a frappé en plein cœur la capitale libanaise, les premiers éléments d’une enquête qui s’annonce longue.
Alors que la production de pétrole est de nouveau à l’arrêt en Libye, la compagnie pétrolière nationale (NOC) pointe du doigt les Émirats arabes unis, alliés de Khalifa Haftar.
Ancien ouvrier agricole, le syndicaliste ivoiro-italien est devenu une figure incontournable de la Péninsule, au point d’être présenté dans les médias comme la « nouvelle idole de la gauche » italienne.
Et si après la Chine et l’Europe, c’était le tour de l’Afrique ? Pour arrêter le coronavirus, il faut agir maintenant et vite. Avant que les fragiles systèmes sanitaires africains soient mis à genoux. En Italie, on l’a compris trop tard.
Ce mardi, les négociations de la Commission militaire mixte sur la Libye reprennent à Genève dans un contexte tendu. Seul un accord pour un cessez-le-feu stable garantira la tenue du sommet politique prévu le 26 février prochain.
Hael Al Fahoum, l’ambassadeur de Palestine à Tunis, revient sur le plan de paix américain pour le Proche-Orient, contre lequel Tunis et Ramallah travaillent main dans la main.
Un nouveau sommet dédié à la crise libyenne s’est tenu dans la capitale congolaise, le 30 janvier. L’occasion de relancer la médiation africaine en Libye, alors que la feuille de route de Berlin peine à être appliquée et que les combats se sont intensifiés.
L’antagonisme entre le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi n’est pas nouveau. Ces deux chefs d’État ne s’embarrassent même pas de préserver les apparences.
Le sommet de Moscou sur la Libye était censé aboutir à un accord cessez-le-feu entre Fayez al-Sarraj et Khalifa Haftar, pour entériner l’arrêt des combats obtenus par Moscou et Ankara depuis dimanche 12 janvier. Mais la diplomatie russe n’a pas su rapprocher les belligérants autour d’un texte.
Bien que la présidence assure vouloir maintenir le principe de neutralité dans le conflit libyen, certains députés craignent que, sous la pression du président turc Recep Tayyip Erdogan, Tunis ne finisse par se ranger derrière le chef du gouvernement d’union nationale (GNA) Fayez al-Sarraj.
Ghassan Salamé, envoyé spécial des Nations unies en Libye, et Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, s’opposent notamment sur l’opportunité de créer un poste de médiateur conjoint ONU-UA pour résoudre la crise qui secoue le pays depuis plusieurs années.
Le conseil de la région du Nord a donné cet été son aval au lancement d’une nouvelle étude sur l’opportunité de légaliser la culture du cannabis, dont les revenus pourraient se chiffrer en centaines de millions d’euros pour cette zone d’importante production. Jeune Afrique analyse les enjeux d’une telle mesure.
Tripoli a soif. Les robinets tournent de plus en plus souvent à vide tandis que se multiplient les délestages. Autant de coupures qui mettent en lumière le morcellement territorial du pays.
Après la chute, la prison. L’ancien ministre du Travail (2002-2013) et de la Justice (2013-2019), Tayeb Louh, a été transféré jeudi 22 août à la prison d’El Harrach, où il rejoint plusieurs de ses ex-collègues au gouvernement.
Le président par intérim Abdelkader Bensalah, guidé par le chef de l’état-major, mène une vague de limogeages au sein de l’administration, notamment dans le secteur de la justice. Un moyen de se libérer des cercles de l’ex-président Bouteflika, mais aussi de s’entourer de cadres fidèles, selon le chercheur Moussaab Hammoudi.