Selon un rapport parlementaire canadien, Justin Trudeau aurait fait pression sur la justice de son pays pour éviter le procès de la multinationale québécoise SNC Lavalin, accusée de fraude et de corruption en Libye.
Jeudi 8 août, l’accès à Youtube et à plusieurs services de Google est resté bloqué pendant plusieurs heures en Algérie, coïncidant avec la diffusion d’un message vidéo de Khaled Nezzar, ancien ministre de la Défense et ex-chef d’état-major de l’armée, adressé aux militaires algériens.
Alors que le président par intérim Abdelkader Bensalah avait accepté les préalables au dialogue politique fixés par l’instance de médiation, le général Ahmed Gaïd Salah les a balayés, et a réitéré jeudi 8 août son appel à une élection présidentielle dans les plus brefs délais.
Alors que le panel de médiation conduit par Karim Younès a annoncé pour mercredi le début de ses consultations avec « les acteurs du hirak », Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), explique pourquoi il a quitté cette instance et dénonce la proximité de cette dernière avec le pouvoir.
Karim Younès, le président de l’instance censée amorcer le dialogue politique, a annoncé jeudi sa volonté de démissionner, après le refus de tout préalable par le général Ahmed Gaïd Salah. Mais le panel qu’il dirige a refusé sa démission, et annoncé son intention de se mettre au travail « dans les plus bref délais ».
Icône palestinienne de la lutte contre l’occupation israélienne, Ahed Tamimi a voyagé à l’étranger après sa sortie de prison en juillet 2018, avant d’être victime récemment d’un accident de la route près de Ramallah.
Les initiatives de la société civile et de la classe politique se multiplient pour trouver une issue à la crise engendrée par la démission du président Abdelaziz Bouteflika. Trois principales plateformes de dialogue semblent se détacher, avec leurs points communs et leurs désaccords. Jeune Afrique vous propose une infographie pour y voir plus clair.
Cité parmi les 13 personnalités proposées par le Forum de la société civile pour conduire le dialogue transitionnel, Karim Younès, ancien président de l’Assemblée populaire nationale (APN) et ex-ministre de Bouteflika, estime que la concertation permettra de « fixer les modalités et une date approximative pour l’élection présidentielle ». Interview.
Choisi avec douze autres personnalités pour mener le dialogue politique censé sortir l’Algérie de la crise, le sociologue Nacer Djabi, figure du Hirak, se dit prêt à accepter ce rôle mais pose ses conditions. Pour lui, le pouvoir doit accepter avant tout de libérer les détenus d’opinion, cesser les intimidations et le musèlement des médias.
Entendu par la justice dans le cadre du scandale de corruption lié à la construction de l’autoroute Est-Ouest, l’ancien ministre des Transports et des travaux publics Amar Ghoul a été placé jeudi sous mandat de dépôt. Deux jours plus tôt, l’ancien ministre de l’Industrie Mahdjoub Bedda avait également été mis en détention.
L’ONG yéménite Mwatana for Human Rights a présenté mardi à Paris son rapport annuel sur les violations du droit humanitaire dans le conflit en cours au Yémen. L’association réclame des décisions internationales pour condamner les atrocités commises par les deux camps, mais refuse de parler de guerre « par procuration ».
Le lot de missiles Javelin retrouvé il y a dix jours à Gharyan, dans une base abandonnée par les combattants pro-Haftar, appartiennent à la France, selon le Pentagone. Ainsi Paris s’est vu contraint une nouvelle fois de donner des explications sur la position française en Libye, un pays soumis depuis 2011 à un embargo sur les armes.
Encouragée par le président intérimaire Abdelkader Bensalah, la conférence nationale s’est réunie samedi 6 juillet à Alger, en présence de personnalités politiques et de la société civile. Le coordinateur de l’initiative, l’ex-ministre Abdelaziz Rahabi, dresse pour Jeune Afrique un bilan de ce premier rendez-vous.
L’Armée nationale libyenne du maréchal Khalifa Haftar et le Gouvernement d’entente nationale de Fayez al-Sarraj se rejettent la responsabilité de la mort, mardi soir en banlieue de Tripoli, de 53 migrants dans la frappe aérienne d’un camp de détention. Un nouvel épisode qui illustre l’instrumentalisation de la question migratoire par les deux camps.
Une nouvelle conférence nationale est programmée samedi 6 juillet en Algérie. Si le président par intérim Abdelkader Bensalah s’est prononcé mercredi en faveur d’un dialogue indépendant de l’État et de l’armée, des voix s’élèvent pour dénoncer le peu de marge de négociation et un contexte de répression inapproprié.
Alors que les photos d’armes étrangères utilisées en Libye se multiplient ces dernières semaines, comme autant de preuves de violations flagrantes de l’embargo imposé depuis 2011, la justice internationale peine à se faire entendre, tandis que la justice libyenne a laissé se développer un sentiment d’impunité quasi total.
L’ancien président sud-africain Kgalema Motlanthe appelle le parti anti-apartheid à se renouveler d’urgence et prévient que « chaque petite malversation ou malfaisance sera punie par les urnes ».
Trois femmes accusent l’ex-président gambien de les avoir violées et dénoncent un véritable système de prédation sexuelle mis en place à la State House gambienne. Une affaire qui n’est pas sans rappeler le scandale des « amazones » de Mouammar Kadhafi, accusé d’avoir abusé de ces jeunes femmes présentées comme ses « gardes du corps ».
Pour l’ex-patron égyptien de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mohamed el-Baradei, la solution à la crise entre Téhéran et Washington réside dans la coopération, et non pas dans la force.
Samedi 15 juin, plusieurs organisations se sont retrouvées pour établir la « feuille de route de la société civile », avec l’objectif de sortir le pays de l’impasse. Si cette conférence nationale a abouti à des revendications consensuelles, les critiques ne manquent pas.
Le Code électoral amendé et approuvé par l’Assemblée tunisienne le 18 juin soulève de nombreuses interrogations. Et pour cause, il a peu de chance d’être promulgué à temps et applicable aux élections législatives et présidentielle de l’automne prochain. Retour sur un casse-tête en une infographie.
Le juge d’instruction du tribunal militaire de Blida a décidé mercredi soir du maintien en détention provisoire de la cheffe du Parti des travailleurs (PT) Louisa Hanoune, accusée de « complot » contre l’État. Sa formation dénonce cette décision et alarme sur l’état de santé de la secrétaire générale.
L’Institute for Economics and Peace, un think tank international basé en Australie, publie l’édition 2019 de son Global Peace Index (GPI). L’un de ses auteurs, Serge Stroobants, directeur des opérations pour l’Europe, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, décrypte pour JA les résultats des pays arabes.
Ali Ghediri, général à la retraite et ex-candidat à l’élection présidentielle, continue d’appeler à l’organisation d’un scrutin « dans un bref délai », première étape selon lui d’un changement profond du système. L’ancien militaire se montre en revanche très prudent dès qu’il s’agit d’évoquer le rôle du chef d’état-major dans la transition. Interview exclusive.
De plus en plus court-circuitée par l’influence des grandes puissances, la tâche de médiateur de l’ONU en zones de conflit est devenue presque « mission impossible ». Le Sahara occidental, la Libye ou encore le Yémen usent particulièrement vite les envoyés onusiens, dont plusieurs ont jeté l’éponge ou confié leur désarroi au cours des dernières semaines.
Sur fond de tensions entre pro-saoudiens et pro-iraniens, l’Arabie saoudite accueille du 30 au 31 mai trois sommets : le Conseil de coopération du Golfe (CCG) et la Ligue arabe, convoqués d’urgence par le roi Salman, et la 14e réunion ordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Si plusieurs chefs d’État participent aux sommets, d’autres ont envoyé leurs représentants.
Au lendemain d’un nouvel appel au « dialogue » du général Gaïd Salah, et alors que l’incertitude demeure quant à la tenue effective d’une élection présidentielle le 4 juillet, deux membres de la Ligue algérienne de défense de droit de l’homme (LADDH) évoquent leurs craintes et dévoilent leurs solutions de sortie de crise.
Ahmed Gaïd Salah a affirmé mardi 28 mai « vouloir adopter la voie d’un dialogue sérieux, rationnel, constructif et clairvoyant, qui placerait l’Algérie au-dessus de toute considération ». Le chef d’état-major ne s’est pas prononcé sur la date de l’élection présidentielle, deux jours après l’annonce du dépôt de deux candidatures au Conseil constitutionnel.
Les États-Unis, l’Arabie saoudite, Israël et les Émirats d’un côté. L’Iran et ses alliés de l’autre. C’est le conflit auquel tout le monde se prépare mais dont personne ne veut, tant ses conséquences seraient dramatiques.