Lors d’un sommet organisé par les Nations unies à Abou Dhabi, les deux rivaux ont conclu mercredi 27 février un nouvel accord de principe pour la tenue d’élections. S’il permet aux alliés émiratis d’Haftar de s’imposer comme nouveaux médiateurs clés, le maréchal entend aussi « convertir son avancée militaire en victoire diplomatique ». Décryptage.
Dans le cadre de sa récente tournée en Asie, le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman a promis au total 130 milliards de dollars d’investissements. Si la pétromonarchie est en pleine reconversion économique, a-t-elle les moyens et la volonté de tenir ses engagements ? Analyse.
Surnommé « le Sissi libyen » par ses opposants, le maréchal Khalifa Haftar est épaulé par le président égyptien depuis des années. Si les deux partagent la même conception du pouvoir militaire et leur opposition aux Frères musulmans, Abdel Fattah al-Sissi prône la stabilisation du pays voisin en vue d’une coopération plus étroite.
Les organisations multilatérales telles la Ligue arabe, l’Union du Maghreb arabe (UMA) ou encore le Conseil de coopération du Golfe (CCG) semblent bien démunies face aux conflits qui opposent leurs pays membres. Dans ce contexte, quel est leur poids et quel peut être leur avenir ? Éclairage avec plusieurs spécialistes.
Si officiellement Tel-Aviv et Doha n’entretiennent pas de relations diplomatiques, des échanges entre les deux pays se développent depuis les années 1990. Objectifs, pour l’un comme pour l’autre : diversifier les partenariats et augmenter son influence géopolitique au Moyen-Orient.
Le sud-ouest libyen revient au cœur du combat politique entre le Gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj et l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar. L’opération militaire lancée à la mi-janvier par ce dernier ravive les tensions dans la région du Fezzan.
Le souverain pontife, premier chef de l’Église catholique à se rendre dans la péninsule arabique, est en visite aux Émirats arabes unis depuis dimanche 3 février. Objectif : favoriser le dialogue interreligieux.
Sept ans après le début de la guerre et de l’expulsion de la Syrie de la Ligue arabe, de nombreux pays de la région sont en train de rétablir leurs relations politiques et économiques avec ce dernier. Décryptage.
Via un tweet nocturne, Donald Trump a confirmé le 23 décembre le retrait des troupes américaines déployées en Syrie. Fabrice Balanche, spécialiste de la région, analyse les répercussions sur l’évolution du conflit.
Alors que les délégations marocaine, algérienne et tunisienne demandent des réponses concrètes et plus de moyens pour faire face au dérèglement du climat, la COP24 s’est contentée de valider l’accord de Paris, entré en vigueur en novembre 2016.
La Russie s’est affirmée comme un acteur déterminant dans le chaos libyen. Allié du maréchal Haftar, le Kremlin maintient un contact avec toutes les principales parties impliquées dans le conflit – y compris Seif al-Islam Kadhafi, qui vient d’annoncer son retour sur la scène politique via Moscou.
L’interruption de la mission humanitaire du bateau Aquarius repose la sensible question du secours des migrants en Méditerranée. Ses eaux ont beau être découpées en zones distinctes aux mains de différents pays, l’efficacité d’une telle répartition laisse à désirer et complique les sauvetages.
En 2011, les femmes libyennes témoignaient avoir subi des viols de la part de l’armée de Kadhafi durant la révolution. Mais les méthodes brutales de l’ancien « Guide » libyen n’ont pas disparu avec lui : ces dernières années, les hommes sont aussi victimes de cette arme de guerre.
Un sommet international sur la Libye s’ouvre le 12 novembre à Palerme, dans le sud de l’Italie. Les principaux acteurs libyens et étrangers s’assiéront à la même table pour chercher un compromis difficile à la crise qui secoue le pays depuis sept ans. La présence de la France reste encore incertaine.
Après les États-Unis et le Guatemala, le Brésil pourrait être le troisième pays à reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, comme l’a confirmé le nouveau président, Jair Bolsonaro.
Le Brésil, ancien partenaire commercial et politique de plusieurs pays africains, pourrait décider d’abandonner définitivement le continent avec l’élection du nouveau président d’extrême droite. Ses déclarations choc et ouvertement racistes continuent à faire polémique, au Brésil comme en Afrique.
Alors que l’enquête turque sur la mort de Jamal Khashoggi se poursuit, Ankara maintient l’attention publique depuis près d’un mois en diffusant chaque jour de nouvelles informations par l’intermédiaire de la presse locale et américaine. Et le président Recep Tayyip Erdogan en sort renforcé.
Un important forum international sur l’investissement s’est ouvert devant une assistance clairsemée, mardi 23 octobre à Riyad. Face au tollé mondial suscité par le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, les conséquences économiques sont déjà lourdes pour l’Arabie saoudite.
À contre-courant de la vague d’indignation suscitée en Occident par la mort, confirmée par Riyad samedi 20 octobre, du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, les pays arabes n’ont pas officiellement réagi. La plupart d’entre eux semblent ne pas vouloir prendre le risque de défier leur partenaire saoudien…
Forte de 400 à 700 éléments, l’organisation État islamique est en pleine restructuration en Libye. De Syrte, les jihadistes sont descendus plus au sud, délaissant leur stratégie d’expansion territoriale au profit de méthodes de guérilla.
La vague mondiale d’indignation suscitée par la disparition, mardi 2 octobre à Istanbul, du journaliste Jamal Khashoggi, pourrait coûter à Mohamed Ben Salman (MBS) son poste de prince héritier, et déclencher une crise politique en Arabie Saoudite. Analyse.
Depuis la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, il y a deux semaines à Istanbul, de nombreux partenaires économiques du royaume ont décidé de ne pas assister à la 2e édition du sommet « Future Investment Initiative », prévu du 23 au 25 octobre à Riyad. Ira, n’ira pas : simple effet d’annonce ou réel boycott ? Éléments de réponse.
Existe-t-il des solutions ou Bargny est-elle vouée à disparaître ? Dans un web-documentaire, « Bargny, ici commence l’émergence », Pierre Vanneste et Laurence Grun donnent à voir les conséquences de la pollution et de l’érosion côtière dans cette petite commune située à 30 kilomètres de Dakar.
François Héran, auteur d’une récente étude publiée par l’Institut national d’études démographiques (INED), replace les migrations africaines dans le tableau mondial des diasporas et fait le point sur la situation en Afrique du Nord et au Maghreb. D’après lui, la prophétie selon laquelle « un quart des habitants d’Europe seront africains en 2050 » est scientifiquement fausse.
Des fonctionnaires venus du Maroc sont actuellement en mission à Paris, pour identifier les mineurs marocains qui errent dans les rues du 18e arrondissement depuis deux ans.
En l’espace de 24 heures, Israël a signé, suspendu et annulé un accord censé mettre fin à la question des expulsions. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a changé d’idée avec une volte-face quelque peu théâtrale. Décryptage en quatre questions.
Depuis quelques semaines, Israël met 20 000 migrants africains face à une alternative cruelle : la prison ou l’expulsion. Le gouvernement les appelle des « retours volontaires » dans des « pays sûrs ». Pour les migrants, il s’agit de véritables « déportations ». L’opinion publique israélienne est tiraillée. De nombreux survivants de la Shoah insistent sur le devoir d’accueil d’Israël.